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INCENDIE À MITTAL ARCELOR EL HADJAR

Simple accident ou acte de sabotage?

Une forte explosion a secoué dans la nuit du mercredi à jeudi, à 20h 30, le compresseur 03 à l´aciérie à oxygène numéro2 ACO2 du groupe sidérurgique d´Arcelor Mittal d´El Hadjar, apprend-on auprès de la Protection civile de Annaba qui, alertée, a dépêché un renfort sur les lieux du sinistre. Il a fallu une armada de matériel, composée d´une dizaine de camions d´incendie et plusieurs centaines de sapeurs-pompiers pour maîtriser l´incendie à 21h15. On déplore une victime ayant subi des brûlures au 3e degré au niveau des jambes et des bras.
Selon une source interne, l´accumulation de gaz sous une croûte de métal liquide serait à l´origine de l´explosion ayant occasionné d´importants dégâts matériels au niveau de l´aciérie ACO2.
Pour rappel, cette même aciérie a connu le 2 janvier dernier, une explosion similaire, qui avait provoqué un incendie, causant d´importants dégâts avec un agent gravement blessé. Suite à quoi, des mesures auraient été prises par la direction de l´entreprise, comme l´avait indiqué le directeur général, M.Bousquet: «Une fois les causes de l´incendie analysées, nous avons pris une série de mesures. Les renseignements que nous avons tirés de cet incendie vont aussi profiter à l´autre aciérie N° 01ACO1 pour nous prémunir à l´avenir d´incidents semblables et perfectionner le fonctionnement des installations.»
Sans accuser Arcelor Mittal, détenteur de 70% du complexe sidérurgique, comment est -il possible qu´une deuxième et semblable explosion survienne dans la même aciérie? «La foudre ne tombe jamais dans le même endroit», dit-on. Serions-nous devant un acte de sabotage? Si tel est le cas, à qui profite le sabotage de l´entreprise?
Il convient de noter que le complexe sidérurgique Arcelor Mittal subit de plein fouet la crise financière mondiale au point de décider de réduire de 35% sa capacité de production. Cet état de fait risque de pousser les responsables à recourir à une compression du personnel après ce deuxième incendie. Certes, «aucun poste de travail ne sera supprimé au complexe sidérurgique Arcelor Mittal Algérie», a déclaré à la presse Guedra Mohamed, directeur des ressources humaines de l´entreprise. Mais depuis, la donne a changé.
En effet, l´incendie de mercredi a touché l´une des plus importantes unités de l´entreprise. Aussi, les observateurs s´interrogent, d´ores et déjà, sur les capacités du géant indien à remonter la pente, d´une part, et si le spectre du chômage ne pointe pas à l´horizon pour les 8000 travailleurs du complexe, d´autre part. Face à cette multitude de difficultés, l´heure est-elle au dépôt de bilan?

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