L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

CONCLAVE ORDINAIRE DE LA CICB À SEDDOUK

Sa tenue est incertaine

Les contacts entre les délégués n’avaient pas encore débouché sur un consensus.

Jamais dans l´histoire du mouvement citoyen, une rencontre des délégués n´a été soumise à autant de polémiques. Jusqu´à hier soir, la rencontre prévue à Seddouk était encore incertaine.
Les contacts entre les délégués de la Cicb n´avaient pas encore débouché sur un consensus par rapport à l´opportunité même de la tenue d´une telle rencontre. Pourtant au lendemain de la célébration du double anniversaire du Printemps noir et du Printemps amazigh, les délégués de la Cicb avaient fait montre de la volonté d´aller vers un conclave avec un débat de fond pour tirer les enseignements qu´il faut d´une lutte de trois années pour donner un saut qualitatif au mouvement citoyen. Que s´est-il passé entre-temps pour qu´aujourd´hui on assiste à autant de difficultés pour s´entendre sur la date d´une rencontre? Le contenu du discours d´investiture du président de la République semble être en tout cas pour beaucoup, avancent de nombreux observateurs qui soulignent aussi que les déclarations des délégués s´étaient complètement métamorphosées allant jusqu´à donner lieu à beaucoup de contradictions qui ne sont pas sans provoquer un certain malaise au sein des archs de Béjaïa.
Contrairement à leurs pairs de Tizi Ouzou qui se sont concertés voilà déjà une semaine avec en prime une position claire par rapport à la poursuite du dialogue, les délégués de Béjaïa en sont encore à diverger sur la date d´une rencontre qui n´est pas sans susciter, aux côtés des déclarations des délégués, beaucoup d´interrogations. Des contradictions qui sont à relever chez certains délégués. D´où l´urgence de la tenue d´un conclave «ne serait-ce que pour accorder nos violons» estimait hier un partisan de l´ouverture des travaux de ce conclave aujourd´hui ou au plus tard demain. Comme lui, beaucoup d´autres estiment qu´un conclave s´est imposé de fait car le mouvement citoyen venait de traverser deux conjonctures qui sont autant d´enseignements à tirer pour espérer un saut qualitatif et appréhender l´avenir sur des bases consensuelles. Chose qui n´est pas vue sous le même angle par l´autretendance.
Le comité de Seddouk qui accueillera cette rencontre de la Cicb ne s´estime pas suffisamment prêt pour abriter cette rencontre en raison de la préparation des festivités commémoratives, risquant de déboucher sur un conclave à blanc. Dans toute cette polémique il y a lieu de relever l´absence d´éléments nouveaux quipermettraient aux archs de se prononcer sur la poursuite des pourparlers avec le pouvoir en vue de solutionner la crise en Kabylie.
C´est en fait toute la problématique à laquelle font, présentement, face les archs. En s´accrochant à des arguments qui ne sont pas forcément convaincants, les archs cachent mal ce désir d´en savoir plus sur les réelles intentions du pouvoir par rapport à la reprise des négociations. Considéré comme l´unique homme d´Etat, après bien sûr le président de la République, à même d´apporter du nouveau par rapport à cette question, le discours programme d´Ahmed Ouyahia devant les députés est fortement attendu d´où cette «tergiversation» autour de l´opportunité d´une rencontre. Quand bien même cela est légitime, les délégués peuvent se réunir sans avoir même à aborder cette question ou encore à défaut, émettre un avis comme celui de la Cadc, qui en appelle à davantage d´explications de la part du pouvoir. Pour l´heure, on connaît tout juste le lieu de cette rencontre sans pouvoir avancer une quelconque date d´autant plus que même le traditionnel communiqué annonçant ce type de rencontre n´a pas été diffusé.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours