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GUIDOUM-SOLAIRE ET ÉCOLE DE FAÇONNAGE DES PIERRES PRÉCIEUSES

Rêves de jeunes à Tam

À l'extrême-sud du pays, on a ainsi rencontré des jeunes qui, malgré les difficultés de la nature, gardent espoir en leur pays. Ces deux exemples sont là pour les «booster»...

Il est des «success story» qui redonnent espoir à toute une région! La belle histoire de l'entreprise Guidom- solaire est l'une d'elles. À Tamanrasset, c'est l'exemple à suivre. Issue de l'Ansej, cette entreprise spécialisée dans le solaire, a réussi en moins de cinq ans à briller dans le beau ciel étoilé de l'Ahaggar. «C'était en 2013 un jeune qui avait abandonné ses études en Ukraine après la crise qui avait frappé ce pays, était venu nous voir en nous demandant de financer un projet fou pour l'époque, une entreprise spécialisée dans le solaire.
L'agence Ansej de Tamanrasset l'a suivi dans ce projet», se remémore très fièrement Messaoud Messaoudi, directeur local de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej). «On voit maintenant le résultat. Une PME qui s'est transformée, en quelques années, en une grande entreprise présente sur tout le territoire national avec un chiffre d'affaires qui a décuplé», souligne le même responsable. «Il a des projets au Centre et à l'Ouest. Il a aussi travaillé avec les Émiratis dans de gros projets à Naâma et Sétif», a-t-il ajouté.
Le premier responsable de l'Ansej à Tam tient également à mettre en avant l'apport de cette entreprise dans l'agriculture locale. «Il a installé des panneaux solaires dans les fermes isolées permettant d'exploiter des endroits jusque-là désertiques», s'est-il réjoui.
Mieux encore, il vient de signer un protocole d'accord avec l'université de Tamanrasset afin de lancer une spécialité dans le domaine de l'énergie solaire où les experts de Guidom- solaire vont former des étudiants. Un bon exemple donc pour les jeunes d'une région ou le chômage est roi! Mais que dire alors de l'école pilote de façonnage des pierres précieuses. «unique en Afrique», précise Legraoui Abdallah, directeur de la Chambre de l'artisan à Tamanrasset. «Elle enseigne notamment le façonnage, la fabrication et le design de bijoux et d'artisanat minéral», a-t-il expliqué. Lancée en novembre 2014 dans le cadre de l'accord de coopération algéro-brésilien qui date de 1981, le matériel a été offert par le pays de la samba. «Des experts brésiliens sont venus à Tamanrasset où ils ont formé 81 formateurs venus des quatre coins du pays», a-t-il indiqué. «Ces derniers sont à leur tour en train de former de jeunes artisans. On a dépassé la barre symbolique de 100 personnes formées», a-t-il mis en avant. «Il faut savoir que les pierres précieuses façonnées, nécessaires dans le métier de la bijouterie, étaient à 100% importées. Alors que le pays en général et Tamanrasset en particulier regorgent de cette matière», rappelle-t-il. «Avec cette école, on a pallié une grande partie de cette importation. On aspire très prochainement à couvrir 100% du marché national», a soutenu ce responsable.
Lors d'une exposition organisée à la chambre de l'artisanat locale, on a pu admirer les merveilles que créent les artistes de la région. Un métier d'avenir accessible à seulement 40.000 dinars! Une somme des plus symboliques pour atteindre cet art. Ce sont là deux petits exemples, mais ô combien porteur d'espoirs pour des jeunes qui aspirent à voler de leurs propres ailes.
D'ailleurs, ils étaient plusieurs à prendre d'assaut le stand de cette école dont le seul but est d'avoir un avenir meilleur. Tout comme les artisans et artistes locaux qui ont décidé de faire de leurs dons un «bijou» pour prendre leur destin en main! À l'extrême-sud du pays, on a ainsi rencontré des jeunes qui, malgré les difficultés de la nature, gardent espoir en leur pays.
C'est cela l'Algérie comme on l'aime...

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