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AG de l’ONU pour l’élimination totale des armes nucléaires

Répercussions désastreuses sur l’Algérie

C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, en référence aux essais nucléaires français dans le Sud du pays.

La célébration de la Journée internationale pour l'élimination totale des armes nucléaires n'est pas sans rappeler la tragédie vécue par l'Algérie, ses populations du Sud victimes des essais nucléaires français.
L'Algérie «continue à subir les répercussions désastreuses, sur l'homme et l'environnement, des explosions nucléaires sur son territoire durant l'époque coloniale, et fut parmi les premiers pays à avoir signé le Traité d'interdiction des armes nucléaires», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, qui a pris part aux travaux d'une réunion de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU, qui s'est tenue dimanche dernier par visioconférence. Un événement qui témoigne de la barbarie humaine et qui place l'Algérie en pôle position des pays qui militent ardemment pour l'éradication de cette arme de destruction massive. Ce fût le cas lors de l'adoption du Traité d'interdiction des armes nucléaires par la première commission de l'Assemblée générale présidée par l'Algérie en 2017. La célébration du 75ème anniversaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki (du 6 au 9 août 1945) avait l'opportunité de retracer le parcours de l'Algérie en faveur de la non-prolifération des armes nucléaires. Des armes de destruction massive qui, en plus de décimer, de massacrer des populations entières continuent jusqu'à aujourd'hui à faire des dégâts à travers leur environnement irradié. Des séquelles qui témoignent de ces conflits, de ces guerres qui ont fait des millions de victimes. De l'utilisation du gaz moutarde au napalm, puis à l'arme nucléaire, l'homme a franchi des étapes qui lui ont permis d'affûter sa technique de destruction massive des populations. L'Algérie en connaît un rayon à travers une colonisation sauvage qui a duré plus de 130 années. Dès son accession à l'indépendance, en 1962, elle a adhéré à l'Organisation des Nations unies et fait de la ratification du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires une des actions majeures de sa diplomatie. Depuis qu'elle en fait partie, en janvier 1995, elle n'a eu de cesse de militer en faveur du désarmement et de la non-prolifération de l'arme nucléaire. Une position qui se justifie aujourd'hui avec son statut reconnu de «pays exportateur net de paix». L'Algérie ne désarme pas et fait entendre plus que jamais sa voix pour le renoncement à l'utilisation du nucléaire à des fins militaires. À l'occasion de la double célébration du 50ème anniversaire de l'entrée en vigueur du TNP et du 25ème anniversaire de son extension indéfinie, elle a contribué, avec un groupe de pays actifs dans le domaine, à l'élaboration d'un communiqué conjoint. Ses rédacteurs soulignent que la 50ème session de l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (Ticen). Un traité, ouvert à la signature le 24 septembre 1995, vise, principalement, à interdire, de manière complète, les essais nucléaires à travers le monde, dès lors que l'interdiction des essais nucléaires constitue une étape cr uciale en vue de l'élimination des armes nucléaires. «L'impératif de parachever le processus de l'élimination totale des armes nucléaires afin de préserver la paix et la sécurité internationales», a été réitéré par les participants à la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU, dédiée à la Journée internationale pour l'élimination totale des armes nucléaires.

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