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L'Unpef invite à une deuxième session
Selon l'Unpef (Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation) les fuites du bac 2016 sont un sérieux coup porté à l'Education nationale. Le fait a démoralisé les jeunes candidats au bac, notamment les plus persévérants et les plus sérieux d'entre eux.
Ces couacs de grande ampleur portent également atteinte à la crédibilité de cet examen, à l'échelle locale et nationale. La mascarade qui a consisté à diffuser les sujets de cette épreuve décisive, avant le jour «J», est inacceptable, et ce quelles que soient les raisons invoquées par ses auteurs. Il est abject de procéder, de telle manière, à des règlements de comptes, et au détriment de la chair de notre chair. Il est temps de sévir avec une main de fer contre les parrains de cette vile entreprise qui vise à ébranler l'Ecole algérienne.
Le baccalauréat demeure décisif en ce sens qu'il distille à la nation son élite de demain. S'insurge-t-on à l'Unpef qui recommande, face à ce fait grave qui vise le système éducatif, de rendre publics les résultats de l'enquête.
Que ceux-ci ne fassent pas l'objet d'un blocus comme ce fut le cas en 1992, année qui a vu également des fuites à grande échelle et qui ont coûté son poste au ministre de l'Education nationale Benmohamed, alors que les instigateurs des fuites sont restés impunis. L'Unpf appelle en outre à organiser une deuxième session générale sinon propre aux matières concernées par les fuites, tout en veillant à l'équité et à l'égalité des chances entre les élèves. L'Unpef salue enfin le calme et le sens de la maîtrise dont font preuve les professionnels de l'Education nationale à la faveur de ce fâcheux épisode.
En effet, dans une déclaration à la presse, le président de l'Unpef a indiqué que le syndicat proposera lors de la réunion évaluative du bac 2016, la réorganisation des examens dans les matières touchées par la fuite des sujets à travers les réseaux sociaux.
Il a affirmé que la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, présentera lors de cette rencontre, les résultats de l'enquête ouverte sur cette affaire, soulignant que le syndicat tenait à connaître les responsables de cet acte.

Le Satef favorable à une session spéciale
De son côté, le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), a suggéré par le biais de son secrétaire général M. Boualem Amoura, «la réorganisation de l'examen dans les matières ayant fait l'objet de fuite et dans les régions où une fraude collective a été confirmée».
Il a proposé l'organisation d'une session spéciale en juillet prochain juste après la fête de l'Aïd el Fitr, ajoutant que la fuite des sujets du bac était un acte «grave» en ce sens qu'il visait la stabilité de l'Algérie en poussant les élèves à investir les rues. Il a, d'autre part, appelé «les institutions de l'Etat à tenir une réunion pour préserver la crédibilité de l'examen du bac».

La Fnte pour l'égalité des chances
A l'instar des autres partenaires sociaux, la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (Fnte) demande le durcissement des sanctions à l'encontre des responsables de la fuite des sujets du bac tout en veillant à la protection des droits de l'élève en matière d'égalité des chances.

L'Association des parents d'élèves exige des sanctions
Le président de l'Association nationale des parents d'élèves, M.Ahmed Khaled, a appelé, lui aussi, à l'ouverture d'une enquête pour identifier les personnes à l'origine de la fuite des sujets dans l'attente de la prise de sanctions. Le représentant des parents d'élèves a indiqué que l'association attendait la réponse du ministère de l'Education nationale sur les résultats de l'enquête.

Le CLA propose de repasser partiellement l'examen
L'éducation doit rester en dehors des conflits, c'est ce qu'a indiqué M. Idir Achour du Conseil des lycées d'Algérie (CLA). Selon ce dernier, une enquête doit être diligentée afin de débusquer les responsables de cette catastrophe qui porte atteinte à la crédibilité de l'examen du baccalauréat. Le même responsable appelle à épargner l'éducation des conflits personnels et politiques. M.Idir Achour appelle à des sanctions exemplaires contre les auteurs des fuites.

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