L'Expression

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Au lendemain de l’élection présidentielle

Quelles perspectives pour le patronat ?

La relation des patrons algériens et des pouvoirs publics est appelée à changer radicalement, tirer un trait sur le passé et ouvrir une nouvelle page.

Comment recoller les morceaux ? Les entreprises nationales parmi les plus en vue ont payé un lourd tribut suite à l’incarcération de leurs dirigeants pour corruption. Pertes d’emplois, difficultés financières au point de ne pas pouvoir verser les salaires des travailleurs suite au blocage de leurs comptes.
Plus d’un demi-million d’emplois ont été détruits en quelques mois. Des conséquences désastreuses sur le plan social qui les ont mises en situation de faillite : une catastrophe sur le plan économique dont l’Algérie qui traverse déjà une crise financière féroce se serait volontiers passé. Après cette période de turbulence on doit s’attendre légitimement à une période d’accalmie, d’apaisement nécessaire pour que les « bâtisseurs », ces potentiels créateurs de richesses, dont ne peut se passer aucune société qui aspire au développement, participent activement à la construction de cette Algérie nouvelle dont tout le monde rêve.
Le temps d’un FCE inféodé au pouvoir en place est révolu, il a pris fin suite à la mise sous les verrous de son président Ali Haddad. Après l’élection de Abdelmadjid Tebboune à la tête du pays, la relation qu’entretenaient les patrons algériens avec les pouvoirs publics est appelée à changer radicalement, tirer un trait sur le passé et ouvrir une nouvelle page.
Dans une déclaration au journal électronique TSA, ils espèrent des «messages forts» du chef de l’Etat fraîchement élu, pour réparer les «pots cassés» d’une part et relancer les activités de leurs entreprises qui ont connu un coup de frein incontestablement préjudiciable à une économie du pays à bout de souffle et qui demeure toujours chevillée à ses exportations de pétrole et de gaz, lui assurant l’essentiel de ses revenus en devises. «Nous attendons des messages forts et rassembleurs pour relancer l’économie. À notre avis, le maître-mot dans les circonstances actuelles doit être le rassemblement», suggère le nouveau président du FCE, Sami Agli, visiblement circonspect.
«Les gens ont peur et cette peur est transversale et touche aussi bien les patrons et les banquiers et les fonctionnaires», confie le successeur d’Ali Haddad qui, à l’occasion, a tenu à féliciter Abdelmadjid Tebboune pour son élection à la tête du pays. Il faut rappeler que le courant n’est jamais passé entre son prédécesseur et le nouveau président de la république lorsqu’il a été Premier ministre.
Dans quel état se trouve le FCE aujourd’hui après le «tsunami» qui l’a secoué ? «Il n’y a aucune inquiétude au sein du Forum qui est aujourd’hui apolitique. Il est sain. Je répète que le Forum n’a fait campagne pour aucun candidat. Nous avons fait notre Hirak. Il a retrouvé son indépendance et va donner son avis sur l’économie», rassure Sami Agli. Abdelmadjid Tebboune n’a d’ailleurs pas fermé la porte.

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