L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’ACCÈS À L’INTERNET S’ÉLARGIT DE PLUS EN PLUS

Quelle place pour le livre?

Les professeurs d’université sont effarés par les copies de leurs étudiants truffées de fautes.

Le livre a-t-il toujours sa place suite à la généralisation de l´Internet? La lecture fait-elle toujours partie des loisirs des Algériens comme c´était le cas pour les générations passées? Ces questions, et tant d´autres, ont été débattues, hier, au forum d´El Moudjahid. Interpellé sur le cas des étudiants dont une grande partie «jeûne» en termes de lecture, le Pr Mostefa Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), a déclaré à L´Expression que «l´habitude de lire doit commencer dès l´enfance». En effet, si hier, on se lamentait sur les élèves qui ânonnent en 6e année, aujourd´hui, c´est l´étudiant algérien qui fait craindre le pire. Et cela n´est pas sans conséquences. Les professeurs d´université sont effarés par les copies truffées de fautes d´orthographe de leurs étudiants. De plus en plus d´étudiants ont du mal à écrire correctement en français. Le comble, ils ne maîtrisent pas l´arabe, langue étudiée dès l´école préparatoire. A qui incombe cette défaillance sans précédent?
A la télévision? Aux méthodes pédagogiques? Incontestablement, cette faiblesse est la conséquence de plusieurs facteurs. Mais, le système scolaire a démontré ses limites et a la part belle dans cette bérézina linguistique.
Même si le mal est très profond, le Pr Khiati et Azzedine Mihoubi, directeur général de la Bibliothèque nationale ont tenté de dresser un tableau positif de la situation. Pour M.Mihoubi, le livre commence à reprendre sa place. Et d´avancer ces chiffres: 10.000 livres (économie, religion, sociologie).sont édités annuellement.
Il a promis de prêter main forte à la Forem qui compte envoyer plus de 6000 livres dans le cadre de sa campagne nationale au profit des bibliothèques du Sud.
Dans cet ordre d´idées, M.Mihoubi a appelé les lecteurs à «commencer à lire d´abord les écrivains algériens». A chaque ouverture d´une bibliothèque, dit-il, c´est une prison qui se ferme. Pr Khiati préconise la facilitation pour l´accès à l´Internet ainsi que les activités culturelles. Au niveau des bureaux de poste, l´opération de collecte se poursuit jusqu´au 16 avril. Et même au-delà de cette date. Jusqu´à hier, pas moins de 4000 livres, poursuit le Pr Khiati, ont été offerts à la Forem par l´Enag, l´Anep, le ministère des Affaires religieuses et celui des Moudjahidine.
Des ambassades ont promis, de leur côté, de participer à la collecte des livres au profit des gens du Sud.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours