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IL APPELLE À UNE CONVERGENCE DE VUES À MÊME D'ABOUTIR À UNE SOLUTION

Que répondra la classe politique?

L'écrasante majorité des partis a opposé une fin de non-recevoir à la conférence de consultations pour la préparation de l'élection présidentielle du 4 juillet.

Un échec qui incitera l'Armée nationale populaire à revenir au-devant de la scène. Elle a de nouveau assuré qu'elle continuera à assumer son rôle de facilitateur pour accompagner la période de transition qui doit conduire à l'avènement d'une IIe République.
Pour perpétuer la mission historique qui lui est assignée: veiller à la pérennité des institutions et au respect des lois. Un rôle qui est exacerbé en cette période d'imbroglio politique né de la démission de l'ex-président de la République. Il est de notoriété publique désormais que l'application stricto sensu de l'article 102 pour en sortir ne fait pas recette. Le Hirak n'en veut pas, tout comme il rejette le chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, désigné pour mener la période de transition de 3 mois durant laquelle devait se tenir une élection présidentielle qu'il a fixée pour le 4 juillet. La conférence de consultations pour la préparation de ce rendez-vous qui a toutes les chances d'être manqué. L'écrasante majorité des partis lui a opposé une fin de non-recevoir pour se mettre en phase avec la volonté du peuple.
Le vice-ministre de la Défense n'a pas manqué de souligner «Le rejet de toutes les initiatives et le boycott de toutes les démarches, y compris l'initiative de dialogue qui est censée être un des mécanismes civilisés qu'il y a lieu de valoriser, notamment dans ces circonstances particulières que vit notre pays», dans une allocution prononcée hier et diffusée à toutes les unités de la 1ère Région militaire via visioconférence, dans laquelle il a évoqué la situation que traverse le pays. L'opposition et même les partis de l'ex-Alliance présidentielle, le MPA de Amara Benyounès et TAJ de Amar Ghoul ont carrément décliné l'invitation que leur a adressé la Présidence de la République. «Le climat général n'est pas favorable à la tenue d'une telle élection et d'autre part, que cette échéance, trop rapprochée, ne peut répondre aux revendications légitimes du mouvement populaire, à savoir le changement du système et la mise en place d'une nouvelle République», avait considéré le Mouvement populaire algérien dans un communiqué.
Côté FLN et RND, ces partis majoritaires qui ont conduit en alternance les affaires du pays depuis une vingtaine d'années ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, minés par des luttes intestines qui les mettent au bord de l'implosion.
C'est dans cette conjoncture que le chef d'état-major de l'ANP a appelé «à mettre à profit toutes les opportunités pour aboutir à une convergence des visions et un rapprochement des points à même de permettre d'aboutir à une solution, voire plusieurs, à la crise dans les plus brefs délais». Gaïd Salah a mis en exergue les dangers auxquels s'expose le pays, qui s'apprête à accueillir le mois sacré, si la crise qu'il traverse n'est pas surmontée. «Si la situation perdure davantage elle aura des conséquences néfastes sur l'économie nationale et sur le pouvoir d'achat des citoyens, surtout que nous sommes à la veille du mois sacré de Ramadhan», a prévenu le vice-ministre de la Défense. L'appel sera-t-il entendu? Que répondra la classe politique? Des réactions en cascade sont attendues...

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