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LE GSPC TOUJOURS OPÉRATIONNEL DANS LA RÉGION DE KIDAL

Quatre militaires maliens blessés

La présence de groupes armés dans la région du Sahel ouvre la voie royale à une présence militaire américaine.

Un affrontement a eu lieu, il y a quelques jours, entre des militaires maliens et un groupe local du Gspc, faisant quatre blessés dans les rangs des militaires qui patrouillaient dans la localité de Tessalit, au nord-est de Kidal, a rapporté, hier, l´AFP, s´appuyant sur des informations puisées à Kidal. Selon l´agence française, l´affrontement a eu lieu après que les militaires eurent poursuivi la piste d´un convoi d´une quinzaine de véhicules.
En fait, il s´agissait d´un convoi d´islamistes armés et aussitôt des échanges de tir ont commencé, faisant quatre blessés dans les rangs de la patrouille militaire malienne, qui, de toute évidence, ne devait pas s´attendre à une riposte violente de la part des convoyeurs.
L´un des blessés a été touché par balles, alors que les trois autres ont été blessés par les éclats de vitres des véhicules. La même source précise que les militaires maliens étaient «moins de dix», lors de cet accrochage qui s´est produit à moins de 200 km des frontières algériennes. Selon les mêmes sources, la patrouille militaire, surprise par le surnombre des islamistes, avait, d´abord, riposté avant d´aller chercher du renfort.
A son retour, les éléments du Gspc avaient déjà pris une bonne avance, en prenant bien soin de se délester de leur surcharge. Au moins deux véhicules et des quantités importantes de vivres ont été abandonnés sur les lieux, soutiennent les habitants ayant traversé la zone de l´accrochage.
Les éléments du Gspc ont été localisés grâce au concours d´un «pays ami» du Mali, et on ne sait toujours pas si ce pays ami est l´Algérie ou les Etats-Unis d´Amérique, dont les experts militaires sont sur place dans le cadre du plan Pan-Sahel, depuis plusieurs mois. L´Algérie qui suit le dossier Gspc hors de ses frontières depuis très longtemps, a souvent aidé les autorités maliennes à localiser et à traquer le groupe armé et des officiers des services de renseignements algériens ont effectué à plusieurs reprises des séjours à Kidal et Bamako, en vue de coordonner leurs actions avec celles des autorités locales.
En fait, la bande du Sahel, qui s´étend de la Mauritanie au Tchad, est devenue une sorte de no man´s land sécuritaire qui attire toutes sortes de groupes armés locaux ou étrangers, islamistes ou non, et un espace où se développe dangereusement le commerce d´armes. Après la déconvenue de Tamanrasset, où huit hommes du Gspc avaient été tués et 4 véhicules tout-terrain contenant un véritable «arsenal de guerre» récupérés, puis celle du Tchad, où un groupe du Gspc constitué de 43 hommes, dont 9 Algériens avait été éliminé, on a pensé un peu trop hâtivement que le Gspc local était devenu à ce point démuni pour tenter un autre coup de force. Mais de toute évidence, il semble bien que, à la lumière de ce qui vient de se passer, les liens établis entre les divers réseaux soient plus tenaces qu´on ne le croyait. Grâce à l´argent dont dispose le Gspc, le commerce d´armes qui y fleurit et les rébellions locales, on peut présager que la région risque d´entrer, et pour longtemps, dans une grave zone de turbulences.

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