L'Expression

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SIDI NAÂMANE (TIZI OUZOU)

Plusieurs villageois ferment le siège de la mairie

Plusieurs villageois ferment le siège de la mairie il est à rappeler que plusieurs villages, à l'instar d'Imekhlef, viennent juste de sortir de l'isolement causé par le terrorisme.

Le siège de la commune de Sidi Naâmane, située à une dizaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou est resté fermé durant toute la journée d'hier. Des citoyens de plusieurs villages ont procédé à sa fermeture pour dénoncer le manque d'intérêt des élus locaux à leurs problèmes qui durent depuis plusieurs décennies.
En effet, hier, devant le siège de cette commune, les jeunes étaient nombreux à se rassembler dès les premières heures de la matinée. Ils étaient venus des villages Imekhlef, Tala Zegaghene et Litama. Selon certains d'entre eux, les villages en question baignent dans l'oubli. Des projets annoncés depuis plusieurs décennies sont encore en attente pour certains et dans l'oubli pour d'autres. Situé, pourtant, à proximité du lit de l'Oued Sébaou d'où sont pompées les conduites AEP MTI (Makouda-Tigzirt-Iflissen), ces villages souffrent d'un manque d'eau potable dès les premières semaines de l'été. Les contestataires réclamaient également le bitumage des pistes et des routes longtemps restées impraticables. Par ailleurs, il est à rappeler que plusieurs villages, à l'instar d'Imekhlef, viennent juste de sortir de l'isolement causé par le terrorisme. Les citoyens de ces localités ont dû quitter leurs maisons et aller chercher refuge dans les villes limitrophes comme Draâ Ben Khedda, Tizi Ouzou, Tademaït, Dellys et Boumerdès. Au retour du calme, ces dernières années, les familles ont regagné leurs maisons. C'est pourquoi ces derniers pressent les élus locaux à améliorer ces localités longtemps abandonnées pour que les villageois reprennent une vie normale.
Toujours au registre des sièges des mairies fermés, il est à rappeler que Tigzirt, Makouda et Boudjima détiennent, ces deux dernières années, le record des actions de protestation. Les citoyens du village Tifra, situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de cette commune littorale ont plusieurs fois fermé le siège de la mairie pour réclamer le lancement de plusieurs projets d'amélioration urbaine restés en suspens. A Boudjima, c'est l'éternel problème de manque d'eau potable qui pénalise plusieurs villages comme Tisegouine.
A Afir, autre grand village de la commune, les citoyens ont fermé le siège de la mairie pendant une quinzaine de jours pour réclamer de la mairie les moyens de la voirie. De son côté, Makouda détient le record du nombre de jours de fermeture. Les citoyens de plusieurs villages ont fermé cette mairie durant plusieurs mois.
Enfin, il est à signaler que malgré les efforts consentis par l'Etat pour satisfaire la demande des populations en eau potable, il est quasiment certain que plusieurs villages en souffriront encore durant cet été. La commune qui détient le triste record des citoyens sans alimentation en eau potable est sans conteste Boudjima. Née du découpage de 1984, elle est restée en l'état de pauvreté malgré l'existence d'une zone d'activité près du chef-lieu. Malheureusement, toutes les assemblées élues qui s'y sont succédé ont été incapables de la dynamiser et la rentabiliser économiquement pour assurer à la commune un développement local.

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