Béjaïa
Plus de 6000 stagiaires attendus
C’est à partir du centre de formation Younes Laghal de la ville de Béjaïa, que le coup d’envoi de la rentrée de la formation professionnelle pour la session de février 2024 a été donné, hier. Cette session de février se distingue par le lancement de formations en relation avec le dessalement de l’eau de mer et l’exploitation des gisements miniers. Plus de 6000 stagiaires se sont inscrits au niveau des différents centres de formation et dans les différentes spécialités, qui cadrent bien avec la demande du monde du travail. Les centres de formation de Tala Hamza et d’Amizour sont retenus en prévision du lancement du gisement de zinc-plomb d’Amizour dont l’exploitation devrait débuter en 2026. L’entreprise a, également, établi un programme d’organisation de sessions de formation. Lesquelles ont été centrées sur le mode d’accompagnement des entreprises économiques, fixer les besoins en formation continue en faveur de leurs travailleurs et l’instauration d’une coordination en vue de programmer le plus possible de postes de formation. Il est question aussi, lors de ces sessions, des difficultés rencontrées dans l’application des termes des conventions-cadres déjà signées. Une dernière session a été organisée sur les modalités à adopter pour une meilleure coordination pouvant aboutir à l’organisation de sessions de formation de qualité et l’intégration des stagiaires dans le monde du travail. Notons qu’une convention-cadre a été signée entre le représentant de la Société nationale de recherche et d’exploitation minière « Sonarem-Takween» et le secteur de la formation professionnelle. La même démarche a été établie concernant la formation dans le traitement des eaux de mer, dont la station implantée à Toudja s’apprête à entrer en service dans les prochains mois. Ce sont là, les nouvelles spécialités « prioritaires et répondant aux besoins formulés par les régions », qui ont été ouvertes, selon les responsables du secteur.
