Plus de 30% de demandes satisfaites

Placé sous le haut patronage du président de la République, le Salon international du recrutement et des ressources humaines en Algérie(Sirrha), dans sa troisième édition, a ouvert ses portes hier. «On a enregistré un cumul de 27.000 demandes d´emploi et nous comptons satisfaire plus de 30%», affirme M.Mohammed El Ouahdoudi, directeur général du Salon. En 2006, faut-il le signaler, le Sirrha a enregistré un total de 3000 demandes d´emploi dans différents secteurs et 830 ont été satisfaites.
Ce chiffre concerne les recrutés permanents, précise notre interlocuteur. Si satisfaction il y a, il s´agit selon le conférencier, de la présence prédominante du secteur privé. La création d´emploi est devenue l´apanage des entreprises privées. Celles appartenant au service public sont obligées de les suivre. «Elles se rendent compte que le recrutement est axé sur la demande, non à certaines exigences qui vont au-delà de la politique du travail» a précisé M.El Ouahdoudi. S´agissant de l´emploi, devenu source rare, le demandeur fait face à plusieurs problèmes. Le conférencier a affirmé que le plus difficile n´est point le recrutement, mais d´offrir à ces demandeurs un cadre de travail adéquat. «Celui qui leur permet de rester aussi longtemps que possible au niveau d´une même entreprise.»
Le Salon, qui prendra fin aujourd´hui, cible les candidats en quête de travail, dans différents secteurs. Les candidats recherchés par les exposants, doivent répondre à des profils très exigeants. «Une expérience de 2 à 5 ans est exigée pour certains postes de responsabilité» souligne M.El Ouahdoudi qui insiste sur la vulgarisation des techniques de choix. «L´année prochaine, seront ajoutées la formation et l´éducation» prévoit-il. Sur l´ensemble des 17 exposants, les secteurs des télécommunications, l´industrie, la maintenance, les services, ainsi que le pétrole et la sécurité se taillent la part du lion. La nouveauté de cette année consiste en l´introduction du secteur bancaire via BNP Paribas El Djazaïr. L´autre nouveauté, une première en Algérie, à en croire les propos du conférencier, a trait à l´accès à un Salon virtuel. Plus explicite, il nous a fait savoir que la raison est la présence massive des candidats étrangers qui ne peuvent s´inscrire que via le Net.