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LES BANQUIERS EN CONCLAVE EN 2010

Plus d’argent pour les entreprises

Les banques seront incitées à prendre plus de risques dans le financement des entreprises.

Les banquiers seront peut-être habilités à prendre davantage de risques pour stimuler les investissements. En tout cas, la responsabilité des gestionnaires des banques sera débattue prochainement pour régler «cette question complexe qui mérite une réponse». C´est ce qu´a souligné, jeudi dernier, le président du Conseil national économique et social, Mohamed Seghir Babès.
Cette déclaration a été faite à Alger à l´occasion de la présentation des performances économiques de l´Algérie en 2008 et 2009.
C´est Ali Slimani, vice-président de l´Union nationale des entrepreneurs publics, qui a lancé le débat devant les participants à une rencontre sur la présentation de ces bilans devant des experts et des entrepreneurs privés. Ce responsable d´organisation patronale a soulevé le problème de la dépénalisation de l´acte de gestion, y compris pour les banques. Babès s´est dit conscient de la complexité de ce dossier. «Cette question sera discutée l´année prochaine dans le cadre d´un comité ad hoc sur les acteurs des marchés. On parlera de cette responsabilité avec le ministre des Finances, le gouverneur de la Banque d´Algérie et le commissaire à la planification et à la prospective», promet-il.
«Cette question complexe doit recevoir une réponse», a-t-il ajouté. De façon plus globale, la question doit trouver une réponse dans le cadre des modalités visant à améliorer la gouvernance des entreprises. C´est un corollaire à l´amélioration de leur gestion, ce qui devrait aussi conduire à une communication plus offensive afin que les experts disposent de données nécessaires pour affiner leurs analyses et leurs études de prospective.
Il est ajouté que la gouvernance ne concerne pas que l´entreprise publique mais également privée. Le ministre des Finances, Karim Djoudi n´était pas présent lors des débats et il n´a donc pas pu réagir dans ce cadre, tout comme les directeurs des banques publiques qui ont aussi quitté les travaux avant leur terme.
Mais une plaidoirie pour la bonne gouvernance a été assumée par Slim Othmani qui a conduit un groupe de travail ayant rédigé le premier code de gouvernance algérien. Il a invité les sociétés privées à souscrire à cette démarche.
Lors des débats, le président du Cnes avait fait d´autres annonces concernant l´activité future de son institution. On sait déjà que les travaux du comité ad hoc sur les acteurs du marché permettront d´évoquer le dossier du financement des entreprises de production de biens et des services. L´Association des banques et des établissements financiers sera présente à cette rencontre.
On sait également que le prochain rapport sur le développement humain va porter sur ce genre de questions considérées comme fondamentales. L´économie basée sur la connaissance a déjà fait l´objet d´un rapport qui sera remis au Premier ministre. Ce dernier réunira les ministres en charge du dossier. Babès souligne aussi que l´Institut africain de développement humain sera installé à Alger en juin prochain.
Soulignons que Mahamed John, représentant de l´Organisation onusienne du développement industriel, était présent à la réunion. Il a confié que ses collègues à Vienne ont eu du mal à croire que l´Algérie dispose de près de 150 milliards de dollars de réserves de change.

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