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Premières pluies automnales sur le Nord du pays

Petite lueur de... faux espoirs

Le recours au dessalement de l'eau de mer et au recyclage des eaux usées, annoncé il y a quelques semaines par l'Exécutif, demeure toujours d'actualité.

Les premières véritables pluies automnales se sont abattues, ces deux derniers jours, sur le nord du pays. Avec des cumuls qui ont dépassé les 40 mm dans certaines régions, ces précipitations sont annonciatrices, espérons-le, d'un automne pluvieux. Le BMS émis, avant-hier, par l'Office national de la météorologie s'est donc confirmé, hier, avec quelques heures de retard sur les régions Centre. Mais les pluies étaient abondantes dans les wilayas de Chlef, Tipaza, Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou, Béjaïa, Jijel, Bouira, Médéa, Blida et Aïn Defla. Toute cette bande du territoire qui compte plusieurs barrages a été bien arrosée, relèvent des témoins sur place. Les quantités d'eau tombées auront permis, à défaut de reconstituer les réserves des ouvrages hydrauliques, au moins ouvert la saison des semailles pour les agriculteurs de la région.
Les précipitations du centre du pays ont été précédées par des averses de moindre importance à l'Ouest et dans les Hauts- Plateaux. Ainsi, les wilayas de Tlemcen, Aïn Témouchent, Oran, Mostaganem, Sidi Bel Abbès, Mascara, Relizane, Saïda, Tiaret, Tissemsilt, Naâma, El Bayadh, Laghouat et Djelfa ont reçu entre 20 et 25 mm de pluies. Dans quelques localités, la quantité d'eau a atteint les 30 mm.
Plus tôt encore, une activité pluvio-orageuse, accompagnée localement de chutes de grêle, a affecté la wilaya de Djanet et le sud de la wilaya d'Illizi. Là aussi, les orages ont déversé entre 15 et 20 mm. Des cours d'eau et des oueds ont subi des crues. Le mauvais temps s'est ensuite déplacé vers les wilayas de Djanet, Illizi et l'est de Tamanrasset, avec cette fois des orages de plus grande intensité avec des quantités de pluies estimées entre 30 et 40 mm.
À bien lire les bulletins de l'Office national de la météorologie, on peut constater que l'automne s'est installé aux quatre coins du pays. Mais il n'en demeure pas moins que ces premières pluies, même si elles sont les bienvenues, notamment pour les agriculteurs, sont très loin de pouvoir annoncer la fin de la sécheresse qui s'abat sur le pays depuis 3 ans. Le stress hydrique est plus que jamais présent dans le quotidien des Algériens et risque de durer encore longtemps en s'aggravant. Ces pluies automnales ne signent pas la fin du dérèglement climatique qui frappe de plein fouet la rive sud de la Méditerranée. C'est un long processus, appelé à durer très longtemps dans une zone déjà semi-aride, voire carrément aride au sud du pays. Le recours au dessalement de l'eau de mer et au recyclage des eaux usées, annoncé il y a quelques semaines par l'Exécutif, demeure toujours d'actualité. Le programme d'urgence décidé par le gouvernement pour faire face à la très grave pénurie d'eau de cet été aura, à n'en pas douter, des allures d'actions ordinaires dans les prochaines années.
Les signaux du déraillement climatique deviennent plus qu'évidents et ce ne sont pas des saisons et même des années pluvieuses qui y changeront quelque choses.

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