L'Expression

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Parlez, parlez Monsieur le Président !

À la surprise générale, le Président Tebboune a décidé de raccourcir son mandat de trois mois. Une élection présidentielle anticipée se déroulera le 7 septembre prochain.La Constitution qu'il a fait réviser à peine un an après son élection lui accorde pleinement ce droit. C'est un évènement majeur dans la vie politique nationale inattendu et qui force à s'interroger sur ses causes réelles. On a fait suivre l'annonce de cette décision, deux jours plus tard, par un long «parchemin» de l'agence APS pour calmer les ardeurs d'une certaine frange de l'opinion en mal de repère politique. Il reste qu'une semaine après, l'on persiste toujours et encore à recevoir des explications sur cette «présidentielle anticipée». On continue de spéculer. De gamberger. Dans les cercles politiques, chaque soir après le ftour, la frénésie de la spéculation repart de plus belle.
Sur ce sujet précis, la parole présidentielle, l'on ne peut pas dire qu'elle s'est faite rare, elle est inexistante. Comment devrait-on dès lors agir pour barrer la route aux spéculateurs? À certains survivants d'une époque révolue, prédicateurs de mauvais sort qui rêvent de faire souffler de mauvais vents sur le pays. Il existe une caste politique, survivante d'un héritage du passé qui veut encore faire la loi dans ce pays. La dépêche de l'APS fait bien allusion à ce propos à ceux qui veulent piéger le pays. Bref, il s'agit de faire face à un univers hors du commun, impitoyable et parfois de la pire engeance qui soit. Capable de tout ce qui relève du brigandage politique.
Dès son investiture à la Présidence, avouons-le, Abdelmadjid Tebboune donne de l'urticaire à ceux qui étaient encore attachés aux prébendes du pouvoir.
Aujourd'hui l'Algérie se réinvente. Elle se donne une vision. Le Président a réussi à réaliser en quatre ans d'exercice un véritable tour de force, ce que rares parmi ses prédécesseurs ont accompli.

Les Institutions ne sont plus un mot creux. Elles fonctionnent dans la transparence et ouvrent la voie à l'avènement d'un Etat de droit. La République qui a été sérieusement ébranlée est sur ses pieds. Nous ne devons pas être frappés d'amnésie au point d'oublier qu'en décembre 2019, cette même république était à terre. Le pays frappé d'une vraie paraplégie, n'avait plus de boussole, pouvait à tout moment sombrer dans l'inconnu.
L'on sait depuis ce début de l'année que le compte à rebours pour une nouvelle présidentielle a commencé pour les Hommes du Président sans que ce dernier n'ait pris ou pas sa décision de se porter candidat à un nouveau mandat. Cette «présidentielle anticipée» peut obéir à d'autres motifs.
Depuis bientôt cinq ans, l'Algérie vit sous l'ère Tebboune. Une période pleine de ressources et de promesses qui a ravi le coeur des Algériens et qui mérite tous les éloges. Venu au pouvoir dans des conditions exceptionnelles en 2019 dans un pays ébranlé par la contestation populaire et où des jusqu'aux- boutistes s'obstinaient à dicter leur loi, le monde nous regardait sans nous accorder alors la moindre chance de survie. Depuis, cinq ans ont passé, mais le hirak a laissé ses traces dans la conscience populaire au point de le faire entrer dans le «Panthéon» de l'Histoire en se frayant une place dans la nouvelle Constitution du pays.
Quel Homme? Quel Président aurait accepté de relever un pareil défi? De se jeter dans l'arène à un moment où le moral de tout un peuple était plombé?
Reste que dans la vie, le destin est un grand metteur en scène. Il monte des scenari et distribue le casting. Tebboune, le candidat que le «pouvoir corrupteur» a voulu «descendre» est un homme politique qui n'a pas son égal. Sa volonté, son courage et sa perspicacité sont une «baraka» pour qu'il déjoue tous les faux pronostics de ses rivaux et de prétendus leaders politiques et d'opinion qui ont jeté leur dévolu sur lui. Quant aux partis, on le sait, ils sont devenus depuis longtemps des nids à fantasmes. Que reste-t-il aujourd'hui du FLN, du RND ou du MSP? Cet homme aux manettes de l'Algérie depuis quatre ans est convaincu d'aller dans le sens de l'Histoire. Il multiplie les succès dans presque toutes ses entreprises qu'elles soient sociales, politiques ou diplomatiques. Son dernier succès signe sa consécration en matière de politique étrangère. Il réalise le tour de force d'arracher le cessez le feu à Ghaza là où de grandes nations ont lamentablement échoué.
N'oublions pas que son mandat a été amputé de six mois d'exercice à la suite de sa contamination par le COVID.Malgré sa maladie, cloué sur son lit d'hôpital berlinois, Tebboune lutte pour sa survie politique et physique. Il dope son aura!
Il intrigue et fascine par sa ténacité alors qu'il y a à peine depuis quelques mois seulement il voyait son pays et son peuple sombrer dans la crise. C'est dans une atmosphère de «vaisselle brisée» que Tebboune franchit le seuil du Palais d'El Mouradia! Les institutions sont ébranlées, les Algériens se vouent une haine inexpiable. Dans ce climat explosif, il ne manquait plus que quelqu'un craque une allumette...
Le temps est venu maintenant pour les Algériens d'en finir avec les souvenirs douloureux, d'un pays divisé, déchiré entre victimes et bourreaux. Il faut tirer la chasse sur tous ces relents du passé.
L'Algérie de Tebboune se réinvente!
On peut dire maintenant qu'il y a un socle républicain. En quatre ans de «Pouvoir Tebboune», l'Algérie a bien progressé. Le Président a réussi à faire redémarrer l'Algérie, à lui fixer des perspectives claires. Enfin, il a remis la clé dans le moteur.
Son message politique adressé aux Algériens ne prête pas à équivoque. Et il doit savoir maintenant plus que jamais que «la politique, c'est d'abord parler aux gens».

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