L'Expression

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BOUCHACHI À L'UNIVERSITE DE BÉJAÏA

"Oui à l'armée, mais..."

Il préconise l'installation d'une instance présidentielle qui aura pour mission de gérer une période de transition.

Ne rejetant pas clairement l'article 102, le conférencier s'est opposé à tout ce qui découlera de son application, entendre par là les structures qui géreront la période de transition, dont le Sénat et le Conseil constitutionnel ainsi que le gouvernement, comme le stipule l'article 104, qui sont présidées présentement par des figures symbolisant le système rejeté par la rue. «Son application dans la forme est déjà une réalité avec la démission de l'ex-président mais dans le fond l'article 102 est dépassé et inconvenant étant donné que les institutions élues et leurs présidents en ce moment font partie intégrante des fidèles du système». Le peuple réclame l'application de l'article 7 pour assoir sa souveraineté qu'il tient de la Constitution elle-même.
Bouchachi préconise l'installation d'une instance présidentielle composée de trois personnes qui n'ont pas eu à exercer des responsabilités les vingt dernières années. A charge à cette instance de procéder à des amendements de la loi électorale et la nomination d'un gouvernement d'entente nationale. Bouchachi s'est également opposé à une durée de transition de trois mois comme préconisé par certains acteurs politiques, qui sont déjà prêts à récupérer le mouvement par les élections, estimant qu'il faut laisser le temps aux vrais acteurs de cette révolution pacifiques pour s'organiser pour une Algérie nouvelle et bénéficier eux-mêmes des fruits de leurs aspirations et revendications, que beaucoup envient de par ce qu'elle peut induire comme conséquences sur la gestion de nombreux pays voisins et orientaux.
L'auditorium du campus universitaire de Targa Ouzmour de l'université Abderahmane Mira de Béjaïa s'est avéré très exiguë pour contenir des centaines d'étudiants et autres citoyens venus écouter la conférence de Maître Bouchachi, qui affirme d'emblée venir à Béjaïa non pas pour la visite à Yemma Gouraya et quelques autres aspects touristiques mais pour son ouverture et l'éveil démocratique qui ne sont pas à prouver, Bouchachi a entamé sa conférence retraçant le parcours de la révolution pacifique, oeuvre de la nouvelle génération, soulignant que la sienne avait fatalement failli.
Abordant le slogan «Gaâ trouhou» «Tout le monde doit partir», le conférencier en pédagogue a estimé qu'il faut savoir décerner les éléments concernés. Pour lui, il est impératif de sauvegarder les institutions et les hommes qui les dirigent et se contenter de cibler les symboles de la mafia, qui a eu à dilapider et ruiner les biens du peuple algérien. En d'autres termes, il ne faut pas se tromper de cible car beaucoup n'ont agi ou exercé que par contrainte du devoir professionnel. Pour lui, le mouvement aura tout à gagner en ne versant pas dans l'exclusion aveugle à l'emporte-pièce. En matière de perspective, l'avocat Mustapha Bouchachi préconise l'installation d'une instance présidentielle qui aura pour mission de gérer une période de transition. Cette instance sera composée de préférence de trois personnes intègres, qui bénéficiera de suffisamment de temps pour mener à bien sa mission.
Elle aura à nommer un gouvernement d'entente nationale, composé lui aussi de personnes crédibles et jeunes. Elle aura également à rectifier toutes les anomalies contenues dans les différentes lois électorales.

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