L'Expression

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COUPURE D'INTERNET AU BAC

On y pense déjà!

Le remplaçant de Nouria Benghebrit à la tête du département de l'Education nationale a fait savoir à cet effet, que son ministère était en concertation avec celui de la poste et des Télécommunications.

A quelques semaines de la tenue de l'examen crucial du baccalauréat, les autorités songent à couper l'Internet pour «limiter» la triche. Le remplaçant de Nouria Benghebrit à la tête du département de l'Education nationale a fait savoir, à cet effet, que son ministère était en concertation avec celui de la poste et des Télécommunications. Notons que cette mesure a été appliquée pendant trois années consécutives, après avoir enregistré plusieurs cas de fraude lors des épreuves du baccalauréat. Une disposition qui, d'ailleurs, a été largement fustigée par l'opinion publique qui estime que le fait d'opter pour cette alternative est trop facile et ne peut être considéré comme la solution. «Un cas de force majeure», avaient alors rétorqué les autorités concernées. En attendant, les dates des examens de fin d'année ont été fixées, il y a deux jours, par le ministère de l'Education nationale. Il faut dire que c'est dans une conjoncture un peu singulière, que les élèves des trois paliers passeront leurs toutes dernières épreuves de l'année scolaire, avant les grandes vacances. Avec le mois de Ramadhan d'un côté, et l'agitation engendrée par les derniers événements nés du mouvement populaire de l'autre côté, le secteur de l'éducation comme d'autres sont quelque peu perturbés. Depuis des semaines maintenant, les parents d'élèves qui appréhendent un bouleversement du cours de fin d'année, n'ont de cesse d'exprimer leur anxiété, notamment par rapport à l'approche des examens du bac, BEM ainsi que de la cinquième. Ces derniers ont avoué craindre un report ou un changement d'ordre majeur qui risque d'impacter négativement le moral de leurs enfants. Le responsable du département de l'éducation a, pour sa part, rassuré à maintes reprises, les uns et les autres, que les examens de fin d'année auront lieu aux dates arrêtées par ses services. Même son de cloche du côté des pédagogues et syndicalistes, qui estiment qu'il n'y a pas lieu de paniquer. Pour le porte-parole du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapset), Meziane Meriane, il n'y a pas matière à paniquer. «Certes le contexte est un peu tendu, mais il faut garder les élèves éloignés de la politique», a-t-il soutenu avant-hier à L'Expression. Il estime dans ce sens que dans de pareils moments ce sont les adultes qui doivent intervenir. «Les associations des parents d'élèves et les parents d'élèves eux-mêmes, sont censés faire un travail sur l'aspect psychologique de l'enfant», dit-il. Pour lui, il est plus que nécessaire qu'un adolescent se concentre sur son avenir immédiat; «il est pour eux, impératif de mettre de côté les considérations politiques en ce moment», a-t-il insisté. Evoquant le dernier calendrier des examens, notre interlocuteur se dit serein, quant au déroulement normal des épreuves de fin d'année. Il a en outre affirmé, qu'en ce qui concerne le baccalauréat, «il n'y a pas de quoi s'alarmer» et qu'il n'y a «pas de raison pour que ça ne se passe pas dans les normes». Au vu de la situation du secteur de l'éducation en cette période, Meziane Meriane explique que pour l'heure «la maison n'a pas encore pris feu», et que le plus judicieux est pour l'heure d'instaurer un climat propice pour les élèves afin que cette fin d'année se déroule le plus normalement possible. Faisant le parallèle avec la contestation populaire qui se renforce, il dira que le mouvement populaire n'est certainement pas sans conséquence sur le mental des candidats. De ce fait, il en appelle aux candidats à ne surtout pas perdre de vue l'essentiel.

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