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Tebboune affirme que l'Algérie traite avec la France d'égal à égal

«On ne renoncera pas à la mémoire»

L'Algérie, puissance africaine, et la France, puissance européenne, sont appelées à travailler de concert pour consolider leurs relations.

La rencontre périodique avec des représentants de médias nationaux donne l'opportunité au chef de l'État de faire certaines mises au point et de rappeler la position de l'Algérie à propos de certains dossiers. C'est le cas de celui de la Mémoire qu'elle a en partage avec l'ancienne puissance coloniale.
L'Algérie traite avec la France d'égal à égal, sans renoncer au dossier de la Mémoire, ni oublier ce qu'avait commis la France coloniale à l'encontre du peuple algérien, a affirmé le président de la République à ce propos lors de son entrevue, avec des professionnels de la presse nationale, diffusée le 22 décembre sur les chaînes de télévision et stations de Radio nationales. Et les occasions ne manquent pas pour que cette question ne tombe jamais dans l'oubli. Les commémorations qui lui sont liées sont nombreuses.
La dernière en date: celle des manifestations du 11 décembre 1960, pour l'indépendance du pays, réprimées dans le sang par les forces armées de la France coloniale qui a réouvert à nouveau cette plaie toujours pas cicatrisée. C'est ce à quoi s'attellent les deux pays avec une démarche nouvelle qui doit les conduire à des relations plus apaisées. Il faut rappeler que Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé, le
27 août dernier, que la commission d'historiens qui sera mise en place dans les prochains jours entre l'Algérie et la France, aura à traiter la question liée à la Mémoire «sous l'angle historique et non politique». «Nous nous sommes mis d'accord pour la mise en place d'une commission d'historiens dépolitisée. Je pense qu'elle pourrait être installée dans les quinze ou vingt jours qui suivent. Elle aura à traiter la question de la Mémoire sous l'angle de l'Histoire et non de la politique», avait déclaré le chef de l'État dans un point de presse conjoint avec son homologue français, à l'issue de la cérémonie de signature de «la Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelé», lors de la visite de trois jours effectuée par Emmanuel Macron, en Algérie.
Le président de la République qui avait exprimé son souhait d'ouvrir de «vastes horizons d'amitié, de convivialité harmonieuse et de complémentarité mutuellement avantageuses», à l'occasion de la réélection d'Emmanuel Macron dispose d'un socle solide qui doit servir de trait d'union entre les deux rives de la Méditerranée: la forte communauté nationale installée dans l'Hexagone.
Une immigration qui a pris racines au début du siècle précédent et qui n'a cessé de s'amplifier avec les deux conflits mondiaux, notamment où plus de 40000 Algériens sont morts pour la France. «Plus de 5 millions d'Algériens vivent en France... Nous faisons en sorte d'entretenir la relation solide qui les lie à leur mère-patrie», a indiqué le président de la République.
L'Algérie, puissance africaine, et la France, puissance européenne, sont appelées à travailler de concert pour consolider leurs relations, a souligné le premier magistrat du pays. «Cela ne veut pas dire que l'on oublie les massacres, ni les enfumades perpétrées par la France contre le peuple algérien durant la période coloniale», a ajouté Abdelmadjid Tebboune qui a fait remarquer que la coopération sécuritaire qui lie les deux États au plus haut niveau a franchi «un grand pas», soulignant qu'elle ne doit pas se limiter au «cadre restreint de la question des visas».
Un indice incontestable qui indique que la tendance est à l'apaisement... 

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