L'Expression

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BOUTEFLIKA

«Nous sommes dans le camp de la paix»

Le Président de la République fait clairement allusion aux futures relations de l´Algérie avec les Etats-Unis après leur guerre contre l´Irak. En réponse à une question relative à ce sujet précisément, Bouteflika a réitéré la position de l´Algérie sur deux points essentiels: ne pas parler au nom des Arabes et ne pas prendre de décisions hâtives. Retenant les leçons de la première guerre du Golfe. Puisque, avant le déclenchement de l´invasion de l´Irak par les faucons de Washington, l´Algérie restait prudente vis-à-vis du comportement des pays arabes. Tout en se disant attachée au principe de la légalité internationale, l´Algérie ne s´est pas trop avancée en déclarations spectaculaires. Bien que le chef de l´Etat ait clairement positionné le pays dans le camp de la paix, il a tenu, toutefois, à préserver les intérêts stratégiques de l´Algérie, notamment en direction des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. «On ne peut pas faire la politique du tout ou rien (...) Avant la malheureuse guerre, notre pays avait des relations extrêmement privilégiées avec les Etats-Unis d´Amérique et la Grande-Bretagne.» Cette déclaration a été faite en présence du ministre-président wallon, M.Jean-Claude Van Cauwenberghe en visite en Algérie. La Belgique a manifesté la même position que les dirigeants européens qui ont plaidé pour la légalité internationale. Bouteflika a profité de l´occasion pour expliquer le choix de l´Algérie (camp de la paix, ndlr) et son devoir de «travailler dans le sens de la paix». «La paix consiste à réconcilier les uns et les autres dans la mesure du possible ou dans la mesure où les positions à réconcilier sont conciliables», a-t-il conclu.
A propos de l´après-guerre et du rôle de l´ONU dans la reconstruction de l´Irak, les propos du Président de la République ne sont pas loin de ceux des dirigeants européens. Il a, en effet, plaidé en faveur du retour à la «légitimité internationale» pour régler le problème de l´Irak avec «sérénité, et autant que faire se peut, sans bras de fer».
«Il est tout à fait clair qu´il faut un retour à la légitimité internationale qui permettra à tout le monde de se donner la main pour régler un problème de plus», a déclaré le chef de l´Etat, en ajoutant que «l´humanité avait suffisamment de problèmes à régler». Celui de l´Irak, a-t-il dit, «est un de plus, qu´il faut régler avec sérénité».
Dans le même ordre d´idées, Bouteflika n´a pas manqué de plaider pour un «rôle» de l´ONU. «Nous n´avons aucune intention de légitimer le fait accompli à quelques actions que ce soit», a-t-il affirmé, en ajoutant que le Conseil de sécurité et l´Organisation des Nations unies «doivent jouer leur rôle pleinement», sinon «quel cadre serait propice pour pouvoir discuter de tel ou tel problème qui serait peut-être plus compliqué que celui de l´Irak?», s´est-il interrogé.
Rappelant que l´Algérie a pris position vis-à-vis du problème irakien au sein de l´Union africaine (UA), réitérée au sein de la Ligue arabe, de l´Organisation de la conférence islamique (OCI) et du mouvement des pays non-alignés. «L´Algérie appartient au camp de la paix», a-t-il expliqué.

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