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LE PARQUET GÉNÉRAL D'ALGER PAR RAPPORT AUX POURSUITES POUR CORRUPTION

"Nous n'avons subi aucune pression"

«Le secret de l'instruction est respecté scrupuleusement...»

Le parquet d'Alger a assuré, jeudi, dans un communiqué lu à la Télévision nationale, n'avoir subi «aucune pression» pour engager ces dernières semaines des poursuites contre des hommes d'affaires pour des faits présumés de corruption. Dans ce document, le parquet indique «respecter scrupuleusement le secret de l'instruction dans toutes ses actions, investigations et décisions». Et ce conformément aux dispositions de l'article 11 du code de procédure pénale ainsi qu'à la présomption d'innocence consacrée par la Constitution en son article 56, et en réunissant toutes les garanties de défense à travers les différentes étapes de l'action publique». «La lutte anti-corruption est inscrite au titre des priorités de la politique pénale que le parquet veille à mettre en oeuvre», souligne le communiqué. Il est souligné que «le parquet général est soucieux de son indépendance et accomplit, en toute sérénité et avec beaucoup de professionnalisme, son devoir en termes de lutte contre la corruption sous toutes ses formes, sans instigation de quelque partie que ce soit».
Certains titres de presse s'étaient également étonnés de l'annonce, inhabituelle, par les médias publics des arrestations et des mises en détention provisoire opérées en début de semaine (Issad Rebrab, puis les frères Kouninef, famille propriétaire d'un important groupe de BTP et proche du clan Bouteflika). A cet effet, le parquet général de la cour d'Alger a appelé au «respect de ces principes et à ne pas verser dans la désinformation de l'opinion publique, pour ne pas entraver le travail des magistrats». Il a affirmé, dans ce contexte, que «toutes les enquêtes préliminaires diligentées par les services de la police judiciaire sont menées sous la direction des procureurs de la République territorialement compétents et sous la supervision du procureur général», ajoutant que «ses services ont, récemment, reçu plusieurs signalements liés à des faits de corruption, et les ont tous soumis aux services de la police judiciaire (PJ) relevant des corps de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie nationale et de l'Office central de la répression de la corruption». Depuis que le président Abdelaziz Bouteflika a démissionné le 2 avril après 20 ans à la tête de l'Etat, la justice a lancé une série d'enquêtes sur des faits de corruption, visant principalement des hommes d'affaires réputés proches du chef de l'Etat déchu. C'est le chef d'état-major de l'armée, le général Ahmed Gaïd Salah qui est devenu l'homme fort du pouvoir. Il a contribué à destituer Abdelaziz Bouteflika, en le forçant à la démission et il avait solennellement appelé la justice ces dernières semaines «à accélérer la cadences des poursuites» dans les affaires de corruption. Un nombre d'observateurs, y ont décelé des «injonctions à la justice», émanant du ministère de la Défense. Dans sa mise au point, le chef d'état-major a fermement démenti les «manipulations médiatiques» et «ces lectures erronées» de ses déclarations.

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