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15 LYCÉENNES VICTIMES D'UNE APPLICATION INTERNET

Mystèrieux mal oranais

«Le premier rapport établi par le chef de service ne souligne pas que l'hystérie provoquée dans le lycée Kasdi- Merbah est la cause d'une application Internet», a indiqué le directeur de l'éducation d'Oran, Slimani Arezki.

Une telle affaire est-elle purement technologique? Que s'est-il réellement passé jeudi après-midi dans le lycée Kasdi Merbah situé à quelques encablures du secteur urbain El Badr, ex-Cité Petit?
Les Oranais sont dans l'expectative, attendant d'amples informations et des explications sur une affaire identique à celle des films de fiction hollywoodiens, l'Internet fait des dégâts.
«Le premier rapport établi par le chef de service ne souligne pas que l'hystérie provoquée dans le lycée Kasdi-Merbah est la cause d'une application Internet». Telles ont été les petites déclarations du directeur de l'éducation de la wilaya d'Oran, Slimani Arezki. Contacté par téléphone par L'Expression, il dira que «pour le moment, nous avons un constat établi par notre envoyé spécial dans le lycée nous soulignant qu'il y a eu effectivement un cas d'hystérie relevé chez une fille avant que d'autres ne suivent». «Nous allons bien évidemment enquêter sur cette affaire et la tirer au clair», a-t-il ajouté. Sur sa lancée, il a affirmé qu'«une telle affaire relève des compétences des services sanitaires». On ne badine pas avec la technologie. Malgré tous ses avantages, est-elle en passe de représenter un quelconque péril pour la santé publique? Une telle question ne trouve pas de réponse, malgré toutes les acrobaties que nous avons déployées pour en savoir ne serait-ce qu'un tant soit peu sur une telle «chose» localement baptisée d'ores et déjà au nom «d'une application ravageuse». Dans une de ses dépêches, l'Agence officielle de l'APS titre que «15 lycéennes présentent des troubles psychiques». Ils (troubles) «causés par une application via Internet», lit-on dans le même article. L'agence, se référant à la Protection civile, ajoute que «les filles ont été évacuées jeudi après-midi au Centre hospitalo-universitaire d'Oran». La même source ajoute que «ces élèves, âgées entre 16 et 18 ans, ont manifesté des troubles comportementaux». L'affaire, qui a été désormais rendue publique, remonte à jeudi après-midi, très précisément aux environs de 16 heures. Tout a commencé lorsque des filles se sont mises dans un état hystérique sans précédent au sein même du lycée Kasdi-Merbah. «La Protection civile est intervenue aussitôt alertée», a-t-on indiqué. Idem pour la direction de l'établissement qui, par mesure préventive, a procédé au retrait de tous les portables des élèves en attendant de découvrir les causes ayant amené à des troubles du comportement», ajoute l'APS se référant toujours à la Protection civile. Ce n'est pas tout. Le branle-bas de combat n'est qu'à son début, notamment au niveau de la direction de la wilaya d'Oran.
«L'enquête, ouverte sur cet incident par la direction de l'éducation d'Oran, se poursuivra», a-t-on appris auprès des sources proches de la même instance.

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