L'Expression

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SANTÉ, ÉDUCATION, EMPLOI, LOGEMENT

Mention «peut mieux faire»

La situation de certains secteurs considérés comme des paramètres du développement n’est guère reluisante.

Secteur des plus vitaux pour les citoyens, la santé se trouve dans un état qui donne froid dans le dos. Les grèves du personnel, (spécialistes, médecins et paramédicaux) en sont le témoignage le plus visible. 200.000 médecins revendiquent un statut particulier et un salaire digne de leur profession.
Leurs revendications attendent toujours d´être concrétisées. Les syndicalistes ajoutent que des milliers de médecins songent à changer carrément de métier. Tout cela intervient au moment où la propagation du virus H1N1 bat son plein. La gestion de ce dernier dossier ne répondrait pas aux normes internationales. Alors que la pandémie continue de sévir, la campagne de vaccination n´est toujours pas entamée. Sur 900.000 doses prévues, seulement 450.000 doses ont été importées dans un premier temps. Le premier responsable du secteur se contente seulement de discours où il est émis tour à tour assurances et contradictions notamment à propos du nombre de victimes du virus H1N1. En dehors des périodes de pandémie, plusieurs citoyens sont privés d´une simple consultation médicale. C´est un luxe pour nombre d´entre eux.
Concernant le secteur de l´éducation, les grèves récurrentes renseignent sur la situation de délabrement dans lequel il se trouve.
Le secteur a été paralysé par une grève de trois semaines. Les enseignants revendiquent une hausse des salaires et l´amélioration des conditions de travail. Les solutions proposées ne sont pas satisfaisantes. Selon les déclarations des syndicats, tout n´est que promesses. Le retour à la grève n´est pas exclu. Les enseignants attendent toujours l´application des engagements du premier responsable du secteur de l´éducation nationale. Les élèves paient un lourd tribut en raison de cette situation qui ronge le secteur. Les solutions définitives tardent à voir le jour.
Au sujet de l´emploi, la situation ne semble pas du tout satisfaisante. La précarité est l´une des caractéristiques du marché de l´emploi. Des citoyens, diplômés ou non, sont otages des contrats pré-emlpoi. C´est la conséquence de la contractualisation. Près de 3000 enseignants contractuels demandent l´intégration depuis plusieurs années. Aucune solution n´a été dégagée par les responsables.
La situation se corse davantage pour d´autres catégories de la population. Des harraga sont signalés quotidiennement par les gardes-côtes. Les harraga tentent de gagner l´autre rive de la Méditerranée. L´espoir ne sera qu´illusoire. Le chômage est la cause principale de cet exode. A l´intérieur du pays, il y a même des manifestations au cours desquelles les contestataires ont exigé un emploi stable. Les revendications concernent aussi le logement. Des émeutes ont éclaté dernièrement à Diar Echems et aux Eucalyptus. Elles renseignent sur la gravité de la situation. Les citoyens contestataires demandent un logement décent. Les responsables comme à l´accoutumée tentent de calmer les esprits en se lançant dans des promesses.
A cela s´ajoute la contestation après chaque affichage des listes des bénéficiaires des logements sociaux. L´accès au logement n´est pas facile et ce, en dépit des efforts consentis par l´Etat.
Le citoyen souffre aussi des problèmes sécuritaires et de banditisme. Les bilans des services du sécurité ne sont guère reluisants et n´augurent rien de bon. Les trafics en tous genres, armes, drogue, prennent une ampleur alarmante.

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