L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

SECTES, INCITATION À LA HAINE ET ACTIVITÉS SUBVERSIVES

Menaces d'un nouveau genre

L'objectif n'a jamais été de rendre justice à la communauté mozabite, d'abord algérienne à 100%, faut-il le souligner, mais de semer le doute.

Les services de sécurité de Ghardaïa ont démantelé un groupuscule d'activistes violents, dont le projet est de faire sombrer la région dans une nouvelle spirale de violence. Les 22 individus, dont 21 ont été placés sous mandat de dépôt et le 22e gardé sous contrôle judiciaire en raison de son jeune âge, ne sont pas des enfants de choeur. Il y a d'abord le fait que les arrestations s'étaient déroulées en flagrant délit de réunion. Ensuite, il a été découvert plusieurs armes blanches et des tracts incitant à la haine raciale. Il n'est pas besoin de chercher trop loin pour déduire que ces individus ne sont pas des criminels ordinaires. Ce sont des activistes extrémistes, dont le but est de semer le désordre dans la région. Le fait que parmi le groupe, certains étaient déjà directement mêlés aux violences qu'a vécues la ville de Ghardaïa et sa région, avec leur lot de morts, de blessés et de destructions de biens publics et privés que l'on sait, confirme la piste d'une volonté d'enflammer la vallée du M'zab. Ces indices de terrain viennent corroborer les suspicions nourries par des agitations d'activistes extrémistes qui ont enclenché une vaste campagne dans les réseaux sociaux, s'appuyant sur les individus, actuellement en détention pour leur responsabilité dans les graves troubles qui avaient enflammé Ghardaïa et sa région pendant près de trois ans. Cette campagne s'est «matérialisée» par une initiative prise par une sombre organisation qui dit défendre les intérêts des Mozabite. Cette soi-disant association qui n'a aucune existence réelle, dit avoir saisi la Cour pénale internationale sur ce qu'elle prétend être des violations des droits de l'homme, dont le gouvernement algérien se serait rendu coupable à Ghardaïa. Personne et les initiateurs de cette démarche en premier, savent que tout cela est un tissu de mensonges. Mais l'objectif n'a jamais été de rendre justice à la population mozabite, d'abord algérienne à 100%, faut-il le souligner, mais de semer le doute. Dans leurs campagnes mensongères contre l'Algérie, ces milieux fortement intéressés par le dépeçage du pays, construisent des scénarios pour donner un caractère «raisonnable» au doute. La partie n'est pas plus difficile que de jeter des mots comme la CPI sur le Net, pour voir des dizaines de milliers de commentaires fuser de partout et thèse contre thèse, les internautes feront à dessein ou pas, l'essentiel de la campagne en y apportant une «crédibilité», peut-être virtuelle, mais suffisante pour enclencher un processus de «révolte». Portée par des groupuscules bien entraînés, au plan de la manipulation des foules, la «révolte» prendrait des proportions importantes et se nourrirait de sa propre violence dans une spirale sans fin ou qui devrait conduire à une ingérence étrangère avec les conséquences que l'on devine. Ce scénario ne relève pas de l'imagination, puisqu'il a déjà été mis en oeuvre à Ghardaïa dans le plus grand secret et expérimenté sur le terrain.
Plusieurs années d'instabilité vécue par la région du M'Zab témoigne de l'efficacité de la technique. Mais là où les instigateurs ont failli, c'est d'abord qu'ils n'avaient pas mesuré la solidité de l'appartenance nationale et l'esprit républicain de tous les citoyens de Ghardaïa, quel que soit leur rite religieux ou leur origine tribale. L'Algérie a donc été plus forte que les semeurs de troubles. La seconde faillite de ces «révolutionnaires» a été de croire qu'ils pouvaient rééditer le film des événements selon le même scénario. Il faut dire que pour cette fois, les tracts appelant à la haine ont été pris au sérieux par les autorités sécuritaires de Ghardaïa. Pour cette fois, la vigilance a été de tous les instants et l'argument fallacieux des «libertés démocratiques», n'a pas fonctionné, pour la simple raison que les policiers ont agi avec un grand professionnalisme et mis un terme à la tentative de sédition avant sa mise en oeuvre effective. Dans le communiqué annonçant l'arrestation des 22 individus, il a été précisé que les droits humains ont été scrupuleusement respectés. Cela pour enlever une arme à ceux qui voudraient retourner l'exploit des services de sécurité contre l'Etat algérien, en l'accusant de maltraitance de «militants démocrates». Il reste cependant que la manipulation ne cessera pas pour autant et que des thèses les plus farfelues circuleront sur les réseaux sociaux les prochains jours.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours