L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

ADRESSANT UNE MOTION DE LOYAUTÉ ET DE SOUTIEN À BOUTEFLIKA

L'Ugta se dresse en bouclier

L'ensemble des forces politiques qui exercent le pouvoir demeurent encore très solidaires et soudées derrière le chef de l'Etat.

Bes représentants de l'Ugta, réunis dans le cadre de la commission exécutive nationale du syndicat à Djelfa, ont renouvelé leur «loyauté» au président de la République. Quoi qu'en disent les détracteurs du chef de l'Etat, c'est là un soutien de taille qui conforte la position du président, contribue à la stabilité politique du pays et renouvelle le contrat établi entre les divers acteurs politiques qui composent le pouvoir en Algérie. Par cette expression de loyauté, l'Ugta consolide les choix politiques et économiques pris par le président de la République et confirme les orientations du gouvernement à quelques jours de la tenue de la réunion tripartite à Constantine. La motion des syndicalistes de l'Ugta intervient quelques jours après le message présidentiel en rapport avec le double anniversaire du 24 Février. L'Ugta approuve donc sans réserve les déclarations du chef de l'Etat et souligne le rôle joué par Bouteflika dans l'histoire immédiate du pays, rappelant que le président a mis fin à une à «la division et au bain de sang». Au plan économique, l'Ugta a expliqué sa «loyauté» à travers une conviction d'un «parti pris total» du président de la République en faveur des travailleurs. Une conviction peut-être pas partagée par leurs collègues des syndicats autonomes, mais la Centrale syndicale témoigne du «souci permanent» du président de toujours associer l'organisation syndicale au dialogue national avec le gouvernement et le patronat. Le soutien de l'Ugta est donc acquis en raison, notamment, lit-on dans la motion, au fait que le chef de l'Etat a le souci de «concrétiser la solidarité sociale et à protéger le pouvoir d'achat». Le syndicat assume la loi de finances 2017 qu'il qualifie donc d'équilibrée et sociale. L'organisation de Sidi Saïd ne fait pas de nuances dans la loyauté qu'elle voue au président de la République et assume l'ensemble des choix économiques décidés par le gouvernement qui viseraient, à en croire l'Ugta à «mobiliser les énergies en faveur d'une économie nationale libérée de toute forme de dépendance, qui soit compétitive et en mesure de générer des ressources en devises pour couvrir, en toute souveraineté, les besoins du pays en termes de développement et de prise en charge sociale.» Il faut dire que l'Ugta anticipe quelque peu sur les résultats du nouveau modèle de croissance en évoquant des recettes hors hydrocarbures qui ne sont pas encore suffisamment visibles. Sur le plan politique, l'Ugta salue la démarche réformiste de Bouteflika pour «un Etat civil moderne basé sur la bonne gouvernance et la démocratie participative à travers la réforme des institutions de l'Etat». Et la motion d'affirmer clairement: «Nous appuyons toutes vos actions découlant d'une parfaite connaissance de la conjoncture actuelle, notamment la révision de la Constitution qui dénote une lecture lucide des exigences de l'étape à venir particulièrement pour ce qui est de la préservation des acquis, la consécration des libertés individuelles et collectives et la consolidation de la démocratie et des droits de l'opposition». Il n'y a, à bien lire la motion, aucune faille dans le positionnement de l'Ugta envers le président Bouteflika, au même titre d'ailleurs que les deux partis au pouvoir, le RND et le FLN. Ce soutien fort répond à ce qui s'est dit récemment dans certains milieux sur une probable fragilité du pouvoir en Algérie. A quelques semaines des élections législatives, il semble que l'ensemble des forces politiques qui exercent le pouvoir demeurent encore très solidaires et soudées derrière le chef de l'Etat.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours