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LE PT ET LE FFS RENONCENT À SIÉGER AU SEIN DE SES STRUCTURES

L'opposition se renforce à l'APN

Quinze jours après son installation, l'APN n'a toujours pas mis en place ses structures.

Les formes du boycott se multiplient à l'APN. Fraîchement installée, la nouvelle Assemblée nationale est vivement contestée. L'institution que préside Larbi Ould Khelifa fait face à une révolte interne. Des partis de l'opposition lui tournent le dos. Ils boycottent le bureau de l'APN et ses commissions parlementaires. Le Parti des travailleurs (PT) et le Front des forces socialistes (FFS) refusent de participer à la gestion des affaires du Parlement. Les deux partis ont adopté la même position en déclinant la proposition du président de l'APN.
«Le FFS ne siégera pas au sein du bureau de l'APN (vice- présidence) et dans les structures des commissions permanentes (présidence et poste de rapporteur)», indique un communiqué du secrétariat du parti rendu public mercredi.
Le FFS justifie ce refus par «les conditions dans lesquelles a été élue l'Assemblée et qui n'ont pas donné lieu à une réelle représentation des citoyens». En adoptant cette position, le vieux parti de l'opposition veut garantir l'indépendance et la crédibilité du groupe parlementaire et sa liberté dans l'exercice parlementaire. Aux yeux du FFS, le boycott des structures de l'APN n'empêche pas la participation de ses députés au débat. «Ceci n'empêche pas la participation efficiente des députés du parti au sein des commissions, durant les séances plénières et par tous les instruments conférés par la loi, à l'intérieur et à l'extérieur du Parlement, pour revaloriser le travail politique et trouver des solutions aux préoccupations des citoyens», précise le secrétariat national du parti. Composé de 27 députés, le groupe parlementaire du FFS sera présidé par Ahmed Bettatache. La présence du FFS à l'hémicycle ne va pas faciliter la tâche au président, M.Ould Khelifa.
A l'instar du FFS, le Parti des travailleurs a également renoncé à siéger au sein des structures de l'APN. Alors qu'il avait participé lors des précédentes législatures à la gestion des affaires de l'APN, le PT refuse cette fois-ci de cautionner la démarche de l'APN en signe de contestation des résultats des législatives.
Ainsi, le président de l'APN va se retrouver avec trois ou quatre formations. Il s'agit entre autres du FLN, du RND, de l'Alliance de l'Algérie verte et des indépendants. En tout, le bureau de l'APN est composé de 9 vice-présidents et de 12 commissions. Quinze jours après son installation, l'APN n'a toujours pas mis en place ses structures. La tâche est loin d'être facile pour la nouvelle APN.
La septième législature ne sera pas comme les précédentes. Alors que 16 partis ont décidé, dès l'installation de la nouvelle APN, de boycotter les sessions, le FFS et le PT viennent de renforcer les rangs de l'opposition.
Le refus des deux partis de siéger au niveau des structures est un véritable coup pour la nouvelle Assemblée. Cette situation donne déjà un avant-goût du climat qui marquera les débats sur les projets de loi. Il y a lieu de rappeler que l'installation de l'APN s'est déroulée dans une ambiance électrique. Les députés de l'Alliance de l'Algérie verte ont créé la surprise en dénonçant en pleine séance la fraude électorale. Ayant brandi des pancartes «non à la fraude», les députés de l'Alliance de l'Algérie verte ont vivement chahuté les travaux d'installation de l'APN. Ces derniers ont quitté l'hémicycle sans assister à l'élection du nouveau président de l'APN.

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