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ILS SONT INTÉRESSÉS PAR PLUSIEURS SECTEURS D'ACTIVITÉS

Les Turcs ciblent le marché algérien

Les responsables des deux pays envisagent d'atteindre un volume d'échanges global (actuellement de moins de 5milliards de dollars) de 10 milliards de dollars à l'horizon 2016.

Les responsables algériens et turcs ont exprimé leur optimisme quant à l'avenir des relations économiques entre les deux pays.
Selon les intervenants au Forum d'affaires algéro-turc, tenu dans la nuit de mercredi dernier à l'hôtel Sheraton d'Alger, à l'occasion de la visite du président Recep Tayyip Erdogan, le marché algérien est un marché cible des opérateurs turcs pour qui il est prometteur dans de nombreux secteurs. Les responsables envisagent, d'ailleurs, d'atteindre un volume d'échanges global (actuellement de moins de 5 milliards de dollars) de 10 milliards de dollars à l'horizon 2016.
Dans son intervention, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a invité les investisseurs du pays d'Attaturk «à s'engager avec leurs partenaires algériens pour travailler ensemble, renforcer les liens d'amitié et de coopération entre nos deux pays et participer à l'oeuvre algérienne du renouveau économique et social».

Mutation économique
«Le niveau actuel des échanges commerciaux entre nos deux pays et leurs formidables potentiels humain et matériel nous laissent entrevoir des perspectives très prometteuses pour la coopération et les relations économiques algéro-turques», a ajouté M.Sellal.
Les opérateurs turcs qui veulent multiplier leurs investissements, s'intéressent à plusieurs secteurs dont ceux de l'industrie, de l'agriculture, de l'énergie et du tourisme. Les tentatives de l'Algérie de sortir de sa dépendance aux hydrocarbures avec le lancement de grands plans d'investissement constituent des opportunités à ne pas rater. Dans son allocution, M.Sellal n'a pas manqué de rappeler que l'Algérie s'est engagée dans un processus de mutation économique «basé sur la conjugaison de toutes les potentialités du pays en faveur de la croissance et de la diversification de l'économie nationale».
«La modernisation de l'appareil national de production et de service, indique l'orateur, passe par la construction de partenariats avec des opérateurs économiques de renom ayant les capacités nécessaires pour répondre aux attentes algériennes en matière d'intégration et de transfert de savoir-faire». Cela avant d'estimer que le modèle entrepreneurial turc performant dans de nombreux domaines d'activités correspond aux besoins de l'économie nationale.
Le Premier ministre a ajouté que l'Algérie offre de nombreux avantages, dont la stabilité politique et macroéconomique, le dynamisme du marché local et des possibilités d'aller ensemble sur des marchés étrangers, notamment en Afrique.
Mais les opérateurs turcs ont quelques demandes à formuler, affirmant qu'ils sont prêts à chercher toutes les opportunités d'investissement en Algérie, ils se disent préoccupés par certains obstacles. Ils ont évoqué le problème de l'obtention du visa, du permis de travail, de la caution bancaire et de la cotisation de sécurité sociale doublement payée (en Algérie et en Turquie). Ils ont demandé également la signature d'un accord de libre-échange pour impulser les relations commerciales entre les deux pays.

Les Turcs prêts mais...
Pour sa part, le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a exprimé l'engagement de son gouvernement et des opérateurs de son pays à densifier les relations économiques avec l'Algérie. «Il y a 12 ans de cela, le volume de nos échanges ne dépassait pas le milliard de dollars. Aujourd'hui, le niveau des échanges a atteint les 4,5 milliards. Nous pourrons le porter à 10 milliards de dollars très prochainement», a-t-il déclaré, affirmant la disponibilité de son pays à transmettre son expérience dans différents domaines, notamment le bâtiment.
M.Erdogan a appelé les opérateurs de son pays à prendre des risques pour augmenter le volume de leurs investissements en Algérie, estimés actuellement à près de 2 milliards de dollars.
Abordant la situation régionale, en citant les cas de l'Irak, de la Syrie et de la Libye, l'hôte d'Alger a noté qu'«il ne faut pas importer des solutions à nos problèmes». «Voyez les événements au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Qui les contrôle? Les peuples ou des forces étrangères? Quand on importe des solutions, nos problèmes ne sont jamais résolus. Il faut produire des solutions internes», a-t-il plaidé.

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