L'Expression

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BENBOUZID RELANCE LE DIALOGUE

Les syndicats de l’éducation approuvent

Le président de l’Unpef dénonce l’intersyndicale qui mêle l’Internationale de l’éducation à cette affaire.

Après avoir réglé le problème des écoles privées, en leur accordant un sursis de quelques mois pour se conformer à la réglementation, le ministre de l´Education nationale M.Boubekeur Benbouzid, a invité les syndicats du secteur au dialogue. Par ce geste, la tutelle donne un signal fort quant à sa volonté de gérer au mieux la crise qui secoue la famille de l´éducation. Cependant, il semble que les représentants des syndicats ne voient pas les choses du même angle. Aussi, «l´invitation» de Benbouzid a suscité des réactions différentes au sein de la coordination intersyndicale. Le CLA considère le geste de la tutelle comme «une stratégie, à travers laquelle, la tutelle vise à absorber la volonté des enseignants et travailleurs de l´éducation d´aller vers une autre grève, prévue à la mi-avril...». Contacté par téléphone, M.Boukhetta du CLA reconnaît tout de même qu´«avec cette invitation, le ministère semble plus enclin au dialogue». S´exprimant sur les raisons qui ont poussé le ministre à prendre cette initiative, notre interlocuteur relève que deux facteurs importants ont motivé la décision du ministère: «les mouvements de grève déclenchés par le passé, et surtout la pression de l´Internationale de l´éducation ont contribué à amener le ministre à appeler au dialogue». Toutefois, le deuxième argument avancé par le CLA, n´a pas été du goût des autres syndicats. Car, ce point de vue, a été tout de suite rejeté par leurs collègues de l´intersyndicale, notamment par l´Unpef. En effet, le président de ce syndicat, >M.Idar a déclaré à L´Expression, que «c´est, un problème interne entre les enseignants et leur tutelle. Il n´ a rien à voir avec l´Internationale de l´éducation...». Et d´ajouter: «Nous étions les premiers initiateurs du dialogue avec tous les représentants des enseignants et travailleurs. Maintenant que nous y sommes parvenus, tant mieux pour tout le monde...» M.Idar est allé loin, en dénonçant ses «amis» de l´intersyndicale qui mêlent l´Internationale de l´éducation à cette affaire. Pour lui, seuls l´Unpef et Satef, membres de ladite organisation, sont habilités à en parler. «Que ceux qui évoquent l´Internationale de l´éducation cessent d´en parler. Je dénonce cette attitude de mes amis des autres syndicats». Ainsi, peut-on dire qu´un conflit syndico-syndical est, désormais, ouvert. A la lumière de la réaction de l´Unpef, la question qui mérite d´être soulevée, est de savoir quel avenir reste pour cette coordination?
En outre, dans cette conjoncture, on assiste à un débat qui semble quelque peu éloigné des véritables préoccupations. L´on peut, en effet, s´interroger sur l´utilité du recours à la pression internationale, alors que le conflit est interne. Les enjeux sont ailleurs, estiment de nombreux observateurs qui relèvent la nécessité de trouver une solution aux problèmes posés, notamment les échéances importantes qui attendent les écoliers dans les mois prochains. Les examens du Bac, du BEF et de la 6e sont aux yeux des parents prioritaires, insistent les mêmes observateurs. Pour l´heure, l´on aperçoit une volonté de dialogue de la part des syndicalistes et de la tutelle.
Cependant, il y a lieu de souligner que d´autres rencontres ont eu lieu par le passé, mais sans que cela aboutisse. Les élèves et leurs parents souhaitent que l´invitation de Benbouzid soit la bonne. Il est à noter, enfin, que rien n´a filtré de la part du ministère de l´Education nationale quant à la date et à l´ordre du jour de la rencontre initiée par le ministre.

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