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TRAITEMENT DE L’EAU

Les Sud-Coréens à la rescousse

Les travaux du comité algéro-sud-coréen porteront sur la formation et le transfert de la technologie au profit des compétences nationales.

Ça s´est arrosé en...eau! C´est le moins que l´on puisse dire du 21e anniversaire de l´établissement des relations diplomatiques entre l´Algérie et la Corée du Sud. Hier, le Comité technique algéro-sud-coréen de coopération dans le domaine de l´alimentation en eau potable et de la gestion des eaux usées a vu le jour à Alger. Son installation a eu lieu en présence de Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, et de son homologue sud-coréen, M.Lee Manee, ministre de l´Environnement. Mixte, ce comité est composé de cadres du ministère algérien et des experts sud-coréens. Ses membres s´attèleront à la mise en place d´un programme de coopération. Pour cela, ils disposent de deux jours de travail.
Les séances seront axées sur les volets formation et technologie. «Nous insistons sur la formation et sur la technologie pour acquérir des connaissances en matière de gestion et de distribution d´eau.» Ainsi, se déclinent les grands axes du mémorandum d´entente signé entre les deux pays en octobre 2009 lors d´une visite de M.Sellal à Séoul. Pour ne rien laisser au hasard, le ministère des Ressources en eau a prévu une réunion, demain à Alger, entre les cadres des deux parties. L´intérêt de cette réunion est d´«expliquer aux hommes d´affaires sud-coréens les grandes lignes de ce programme et les sensibiliser à participer à sa réalisation», a expliqué M.Sellal. Ce procédé répond, au moins, à deux impératifs: primo, la modernisation des infrastructures et de la gestion de l´eau, qu´elle soit usée ou potable. Secundo, l´adaptation des compétences aux méthodes de management usitées à l´échelle internationale.
A ce titre, l´expérience et le savoir-faire sud-coréens peuvent s´avérer utiles, surtout en ce qui concerne le traitement des eaux usées et la réalisation des infrastructures hydrauliques. D´autant plus que la Corée du Sud fait preuve de disponibilité dans ce sens. Preuve en est, «nous sommes prêts à faire bénéficier l´Algérie de cette expérience», a assuré M.Lee Manee. Dans ce contexte, M. Sellal a proposé l´organisation de séminaires de formation au profit des étudiants algériens dans les domaines liés aux ressources en eau. Ainsi, le département de Sellal compte mettre tous les atouts de son côté pour mieux aborder le prochain programme quinquennal. Lequel programme devrait coûter entre 15 et 16 milliards de dollars.
Les cinq prochaines années verront la réalisation de 19 barrages à travers le pays. Ces réalisations seront accompagnées par l´achèvement des projets de dessalement de l´eau de mer et de stations de traitement des eaux usées. C´est dire que le département de Sellal compte mettre le paquet pour éliminer le stress hydrique.

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