L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

MARCHÉ DE GROS DES FRUITS ET LÉGUMES DE BOUFARIK

Les prix sont stables et abordables

La flambée des prix est le fait des intermédiaires et autres détaillants qui prennent des marges allant de 50 à 60%.

Le marché de gros des fruits et légumes de Boufarik grouille de monde en cette matinée de Ramadhan. Des clients viennent des quatre coins du pays. Incontournable, ce marché est le passage obligé d'au moins la moitié des récoltes de la Mitidja, des plaines de Chlef, de Aïn Defla et de Mascara. Tôt dans la matinée de vendredi dernier, le marché donnait le spectacle hallucinant produit par des ballets incessants de vélicules de transport de marchandises.
Pour les grossistes et détaillants venus s'approvisionner en fruits et légumes, le marché de Boufarik est devenu une destination incontournable. Quotidiennement, des milliers de tonnes de fruits et légumes sont écoulées.
Ce marché compte environ 90 carreaux de mandataires, sommairement aménagés en forme de grosses cages grillagées, et 170 emplacements à même le sol. De ces lieux, se dégage une odeur nauséabonde en cette journée ensoleillée, où les fruits et légumes pourris jonchent un sol, devenu impraticable, fait de boue et de flaques d'eau.
Selon certains mandataires, le marché de Boufarik enregistre en moyenne 800 à 1000 entrées de camions par jour. Sur les lieux, les mandataires disposent de toute sorte de fruits et légumes, produits autant en Algérie qu'importés. La dernière nouveauté est qu'aujourd'hui nous remarquons des dizaines de containers de fruits exotiques (bananes, kiwis, raisins, pommes, poires, ananas, fruits en conserve) arrivant directement du port d'Alger vers ce marché.
Lors d'une virée autour des carreaux des mandataires, un véritable tableau se présente à nous: une variété de pommes de terre, de poivrons, de haricots, de salades, de tomates, raisins, carottes, courgettes, pêches jusqu'aux, bananes, ananas, kiwi, dattes (Deglet Nour).
Les prix sont abordables et enregistrent, de l'avis des mandataires, une baisse notable. A titre d'exemple, le piment vert très prisé par les détaillants est cédé à 26 DA le kg au prix de gros. Ici, la carotte est cédée à 30 DA et la tomate à 45 DA le kg. La pomme de terre a été vendue à 28 DA le kg. Pour ce qui est du prix des haricots qui, d'habitude en cette période, s'envolent, ils s'affichent entre 55 à 60 DA, alors que la courgette est cédée entre 30 et 32 DA le kg. Pour les légumes, les prix oscillent selon leur fraîcheur. S'agissant des dattes «Deglet Nour» et d'autres qualités, des produits traditionnellement très prisés en ce mois de Ramadhan, s'annoncent entre 350 et 400 DA le kg. Pour les mandataires approchés, les prix des fruits et légumes ils s'affichent stables et ne risquent pas de connaître une quelconque flambée inattendue.
Cette stabilité des prix s'explique, selon Mohamed, un mandataire, par le fait que toutes les marchandises sont des produits de saison. «Nous sommes en pleine saison de récolte. Et puis, les récoltes sont cette année très florissantes. D'où l'offre est en parfaite harmonie avec la demande», soutient Mohamed, relevant, par ailleurs, que même les récoltes n'ont pas été affectées par une quelconque épidémie ou une catastrophe naturelle, à savoir la sécheresse ou quelque intempérie.
S'agissant des prix potentiellement stables de certains fruits et légumes vendus dans le détail, les mandataires expliquent également cette stagnation par le fait que les commerçants se sont préparés à la «frénésie» en s'approvisionnant à l'avance et aux plus bas prix. Mais tous se préparent à accueillir les consommateurs avec de nouveaux prix à la hausse, quand les marchés de gros seront fermés ou en manque d'un quelconque produit sur le marché. Dégageant sa responsabilité quant aux flambées des prix intervenant, de temps à autre, le mandataire a fait remarquer que de telles situations sont provoquées par les détaillants et commerçants qui sont en contact direct avec le consommateur. Selon lui, les commerçants et détaillants prennent des marges bénéficiaires sur un produit allant de 50 à 60%.
Donc, catégoriques, les mandataires pointent du doigt les revendeurs quant aux envolées enregistrés par les prix de certains produits. Pour les fruits exotiques, les prix sont généralement stables. Ainsi, les bananes sont cédées entre 70 et 80 da le kg, alors que les poires sont proposées à 150 DA, au même titre que les ananas.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours