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LA FLUCTUATION DU MARCHÉ SE POURSUIVANT

Les prix du pétrole n’en finissent pas de chuter

L’annonce par l’AIE d’une nouvelle baisse de la demande internationale en pétrole a eu pour effet de tirer vers le bas ses prix affichés.

Entrevoir le bout du tunnel vers une sortie de la crise financière internationale et une stabilité des prix du pétrole semble encore loin. Effectivement, les cours de l´or noir ont chuté encore une fois dans les changes électroniques en Asie comme à New York.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «Light Sweet Crude» pour livraison en mai a terminé à 49,41 dollars, en baisse de 64 cents par rapport à son cours de clôture de lundi. Même chose au change électronique asiatique où le baril de «Light Sweet Crude» pour livraison en mai reculait de 9 cents à 49,32 dollars. Quant au baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, il régresse de 12 cents soit 51,84 USD.
D´après les analystes et courtiers, les raisons de cette réduction relèvent des spéculations pessimistes suscitées par des indicateurs plus mauvais que prévu concernant la consommation aux Etats-Unis. Ainsi, la tendance baissière des cours vient encore une fois démontrer que les marchés guettent le moindre signe de changement par une hausse ou une baisse des indicateurs boursiers.
Dans ce contexte, citons le cas du résultat positif enregistré par la banque Goldman Sachs, où les marchés boursiers ont progressé, et les cours du pétrole aussi. D´ailleurs, selon l´analyse de M.Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, la seule chose qui soutient les cours c´est la progression des marchés boursiers.
Aussi, le rabais que connaissent à nouveau les prix du baril est dû entre autres aux inquiétudes nées de la nouvelle révision à la baisse de l´évaluation de la demande par l´Agence internationale de l´énergie (AIE). Selon cette dernière, la demande mondiale devrait redescendre à 83,4 millions de barils par jour (mbj) en moyenne cette année, soit un recul de 2,4 mbj sur un an qui la ramènerait à son plus faible niveau depuis 2004.
De son côté, l´Opep a, dans son dernier rapport de prévision, fait ressortir le fait que la demande de brut continuera à s´amenuiser, indiquant: «La demande de pétrole souffre de plus en plus de la récession mondiale. Des données récentes sur l´économie mondiale indiquent un retard de son rétablissement jusqu´à 2010, conduisant à une réduction supplémentaire de la prévision de demande de brut de 0,4 million de barils/jour (mbj)».
De fait, selon certaines estimations l´espoir d´une reprise de l´amélioration de la situation économique n´est pas mesurable dans un marché mondial considéré comme très fébrile. Il y a lieu de souligner que la position du président des Etats-Unis, Barack Obama, est pour le moins mitigée concernant la relance économique. Dans une déclaration rapportée par le magazine économique Challenger, M.Obama soutient que «les temps continuent à être durs, cela ne fait aucun doute. Nous ne sommes tirés d´affaire en aucun cas, mais de là où nous nous trouvons nous commençons pour la première fois à voir des lueurs d´espoir».
Et d´ajouter: «La sévérité de cette récession va causer de nouvelles souffrances avant que l´année ne s´achève. Les marchés vont continuer à monter et à chuter...». Une annonce qui ne laisse présager rien de bon à long terme, d´où l´interrogation qui reste encore sans réponse: «Peut-on vraiment croire et espérer trouver une issue à ce marasme économique mondial qui secoue tous les pays depuis des mois?» Les mesures prises lors du sommet du G20 pourraient-elles porter leurs fruits? Dans la conjoncture actuelle, il est permis d´en douter.

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