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Hausse des prix à la veille du mois sacré

Les premiers signaux...

La tendance haussière des prix de certaines denrées alimentaires suscite une avalanche d'incompréhensions.

Il y a tout juste une semaine, les prix de certaines denrées alimentaires indispensables à la préparation des repas du mois sacré étaient, aux yeux des citoyens «raisonnables». Les jours passent et les prix semblent avoir été «cuits à petit feu!» selon les termes des ménages approchés lors d'une virée aux marchés de la capitale.
Il ressort de notre périple dédié à «tâter le pouls» de la mercuriale que la différence avec les prix pratiqués il y a encore une semaine est flagrante. La tendance haussière a touché la laitue, le poivron, la tomate. Ceux-ci sont respectivement cédés à 180 DA/kg, 170 DA/kg, 120 DA, alors qu'ils étaient vendus respectivement à 130 DA/kg, 135 DA/ kg, 85 DA/kg. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase est la hausse des prix, qui a atteint une marge de 50 DA le kg, comme c'est le cas pour le poulet, dont le prix a grimpé de 470 à 520 DA/kg. L'escalope de poulet et à 870 DA. Son prix a atteint les 900 DA le kg mercredi dernier.
C'est ce que nous avons constaté hier sur place, au marché de Birkhadem, l'un des espaces très fréquentés par les ménages à cause des prix concurrentiels qui y sont pratiqués. Ailleurs, la mercuriale est au plus haut. À côté de cette commune, précisément à Kouba, les prix pratiqués au marché de Ben Omar sont plus chers. La tomate est cédée à 130 DA/ kg, l'escalope a atteint les 1100 DA/kg. À quelques centaines de mètres de là, au marché de proximité ouvert à quelques jours du mois sacré, la tomate d'une qualité moindre est affichée à 110 DA. La pomme de terre et l'oignon eux sont cédés respectivement 70 et 90 DA, tandis qu'au marché de Birkhadem, ces denrées sont affichées à 75 et 60 DA le KG. L'espace réservé au mois de Ramadhan sis à Kouba connaît une affluence assez timide.
Le produit star de cet espace est l'huile de table de cinq litres, laquelle est cédée à 600 DA. Son prix était affiché il y a encore quelques jours dans les commerces à 650 DA. C'est quasiment la seule baisse notable qui donne un sens aux déclarations du ministre du Commerce, ayant annoncé, à moins de deux semaines de Ramadhan, une baisse de 10% des prix des produits alimentaires de large consommation comparativement aux prix pratiqués durant les autres mois de l'année. Tayeb Zitouni avait annoncé qu'une autre baisse des prix pouvant atteindre les 25%, et concernera cette fois-ci les marchés de proximité. Sur le terrain, les citoyens se plaignent.
La différence est flagrante et certains consommateurs rencontrés sur place n'ont pas manqué l'occasion d'interpeller le premier responsable du secteurs sur la situation. La banane coûte 330 DA le kg à Birkhadem, tandis que la même marque est cédée à 380 DA au marché de Ben Omar. 50 DA de différence alors que les commerçants s'approvisionnent pourtant à partir du même marché de gros, celui de Bougara (ex-Rovigo). Il existe celui de Attatba, mais le premier est le plus vaste et le plus près de l'Algérois. Il est le coeur de la capitale. Cet espace est situé dans la localité de Bougara, wilaya de Blida à quelques dizaines de kilomètres d'Alger.
C'est là où convergent les agriculteurs, les mandataires, les livreurs, les marchands ambulants, les grossistes et évidemment les commerçants. Qu'en est-t-il de la marge bénéficiaire de ceux-ci? Celle-ci dépasse les 20 DA le kg, selon certaines indiscrétions. Côté viandes rouges, les commerçants semblent défier le ministre. La viande bovine locale est à 1650 DA le kg L'entrecôte de mouton est cédée à 2700 DA le kg à Birkhadem. Un sérieux coup dans la fourmilière s'impose.

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