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LA SOUS-TRAITANCE RESTE FAIBLE EN ALGÉRIE

Les PME ont encore du chemin à faire

Un accord interalgérien a été signé hier lors de la journée technique sur ce marché nouveau.

Subventionnées par l´Etat à hauteur de 25 millions de dinars par an, les quatre bourses régionales de sous-traitance et de partenariat, à savoir celles du Centre, de l´Ouest, de l´Est et du Sud, continuent pour certaines d´entre elles à patiner dans leurs prérogatives. Elles ne disposent pas, ou très peu, de banques de données fiables sur les capacités et les compétences des entreprises nationales, PME et PMI, tant utiles à tout autre industriel à la recherche d´une sous-traitance quelconque pour ses produits. Cet état de manque a conduit, indéniablement, au ralentissement de beaucoup de petites entreprises capables, justement, d´assister les plus grandes par une sous-traitance nécessaire et utile pour leur promotion. Etant un support fondamental du développement économique par l´accroissement de la productivité, ces PME sont des auxiliaires, et parfois aussi des fournisseurs spécifiques, en amont comme en aval, des grandes entreprises. Elles peuvent l´être même entre elles suivant les spécialités maîtrisées.
Un exemple édifiant de cette interdépendance des PME a été concrétisé au cours de cette journée par la signature d´un important protocole d´accord pour la réalisation de travaux de sous-traitance. Cet accord a été signé entre le groupe Kherbouche de Tlemcen, membre actif de la bourse de l´Ouest (Bstpo) et le groupe Fondal d´Alger. Le premier étant le donneur d´ordre et le second sous- traitant, membre de la bourse du Centre (Bastp). L´objet de cet accord sous les regards approbateurs des participants à cette journée technique, stipule la réalisation par les fonderies de Fondal, des corps de pompes et des différents accessoires au profit de la filiale de Rouiba du Groupe Kherbouche, spécialisé dans la fabrication de pompes, de vannes et de tuyauterie. Deux invités français en la personne de Mme Sylvie Fourne, directrice du Midest, Salon mondial n°1 de la sous-traitance, et Michel Delattre, spécialiste en stratégie de développement et d´alliance, ont présenté chacun une communication.C´est donc, lors de cette journée nationale sur la sous-traitance industrielle qu´ont été examinés et débattus, hier, les différents cas de figure qui se posent aux industriels algériens. Cette rencontre, organisée par le Conseil national chargé de la promotion de la sous-traitance, en partenariat avec le Réseau des bourses régionales, avait également pour objectif une plus grande sensibilisation des opérateurs économiques nationaux. Cet objectif vise l´importance et les enjeux de la sous-traitance industrielle qui reste «un vecteur puissant et indispensable au développement industriel».
Il faut dire que cette pratique universelle permet aux éléments de l´entreprise donneuse d´ordre de ne pas disperser ses compétences pour produire certains éléments pouvant être fournis par des sous-traitants. Ces derniers peuvent, en effet, le faire à des coûts moindres, plus rapidement et plus efficacement. Elle permet ainsi aux entreprises productrices de consacrer leurs compétences et leur force de travail à la réalisation de leurs produits. Pour ce faire, la sous-traitance nécessite des moyens adaptés et une procédure méthodique dans des domaines où «tout reste à faire, à créer et à organiser».
«Trois facteurs majeurs viennent imposer cette pratique. L´avènement de la mondialisation et l´ouverture du marché à une concurrence internationale farouche», faisait remarquer un participant. «A cet effet, estime-t-il, la sous-traitance constitue un moyen de survie, voire de développement pour les entreprises industrielles nationales.»

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