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CANCER DU SANG À ORAN

Les patients pris en charge localement

La wilaya de Mascara est entrée dans une course effrénée visant la lutte contre le cancer.

Fini les grands déplacements vers les centres de lutte contre le cancer. A leur grand bonheur, les patients souffrant de la leucémie aiguë, appelée aussi cancer du sang, pourront désormais se faire soigner au niveau local, Oran. Ils seront parfaitement pris en charge en bénéficiant des nouvelles technologies portant sur la lutte contre le cancer. Cette nouvelle technologie, qui leur est destinée, n'est autre que la greffe de la souche principale produisant du sang, la propre moelle non atteinte à prélever du patient lui-même. Elle sera appliquée au niveau du centre de transfusion sanguine du centre hospitalo-universitaire Benzerdjeb.
L'infrastructure, devant abriter ledit service, est fin prête. Contenant neuf chambres individuelles, elle est aménagée de tous les équipements mis en place dans le cadre de la stratégie décidée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière portant sur la lutte contre le cancer. Cette maladie souvent mortelle, n'est plus à présenter, vu ses ravages parmi les populations locales. Le cancer tue. Toutes les tranches d'âge sont vulnérables. Dans l'Oranie, tout comme un peu partout dans le reste du pays, le ton est à la fois au dépistage et à la prise en charge. La wilaya de Mascara est entrée dans une course effrénée visant la lutte contre le cancer. Quelques mois après le lancement de l'opération, près de 1000 femmes ont participé au dépistage. Quelque 200 personnes ont bénéficié d'une mammographie, près d'une centaine d'autres ont profité d'une échographie alors que quelque 200 autres ont réalisé un frottis. Les résultats n'ont pas tardé à tomber. Ainsi, ladite opération de dépistage du cancer du sein et du col de l'utérus a permis de recenser plus de 10 nouveaux cas dont un cas confirmé de cancer du sein et trois autres suspectés de porter le cancer du col de l'utérus. La campagne de dépistage, qui suit toujours son cours, se poursuivra jusqu'à la fin de l'année en cours.
Pour les femmes, l'occasion est à ne pas louper, vu que la question des moyens mis en place est réglée. D'importants moyens humains et matériels sont déployés à l'effet de la réussite d'une opération contenue dans le dispositif mis en place dans le cadre de lutte contre le cancer du sein et celui du col de l'utérus. Les responsables en charge de ladite opération indiquent que «le dépistage est assuré par un superviseur mobilisé par la direction de la santé et de la population, des radiologues, des manipulateurs radios, des médecins généralistes spécialisés en oncologie, des psychologues et des sages-femmes. Ce n'est pas tout.
Cette troupe mobile est équipée d'un important matériel médical en l'occurrence un appareil de mammographie, un échographe, plusieurs ambulances, des véhicules légers et une ambulance de la Protection civile. Les responsables, menant cette campagne, épient de près les évolutions de cette mission qui s'étendra jusqu'à la fin de l'année. Une deuxième brigade est mobilisable à tout moment lorsque la première brigade sera jugée dépassée. Cette campagne est, toutefois, assujettie à l'évaluation périodique.

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