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APRÈS UN MOIS DE SILENCE

Les partis de l'Alliance se redéploient

Ces formations soutiennent l'application de l'article 102 de la Constitution.

Les partis de l'Alliance présidentielle applaudissent le recours à l'article 102 de la Constitution. Dans ce contexte, le FLN s'est félicité, jeudi, du recours à «l'application de l'article 102 de la Constitution» afin, selon ce parti «de surpasser la crise actuelle». Il a estimé, dans ce cadre, que «l'application des articles 7, 8 et 102 de la Constitution est une issue permettant à l'Algérie d'éviter le scénario de la vacance et ses éventuelles retombées». L'ex-parti unique affirme, d'ors et déjà, sa «disponibilité à accompagner les engagements pris par le chef de l'Etat pour la prochaine phase».
Cette formation se félicite également de «l'engagement de l'Armée à accompagner la période des préparatifs de la présidentielle, et leur suivi minutieux dans un climat serein et dans le strict respect des règles de la transparence et de l'intégrité». Il a salué, encore une fois, «l'attachement du commandement de l'ANP au respect de la Constitution et au travail dans le cadre de ses dispositions, outre sa position permanente aux côtés du peuple, et ce partant de son attachement à la légitimité constitutionnelle et au principe selon lequel le peuple est la seule source du pouvoir». La même formation politique a mis en valeur «la fidélité de ses hommes à leurs missions constitutionnelles, dénonçant les manoeuvres visant à attenter à la réputation, la probité et la cohésion liant l'institution militaire au peuple. Saluant «le civisme et la maturité dont a fait preuve le peuple durant les manifestations pacifiques, le FLN a fait part de son estime pour les forces de l'ordre ayant fait montre de «professionnalisme» en accompagnant ces manifestations. Ce parti s'est dit optimiste quant à ce qu'il a qualifié de «sortie de la crise politique». Il a appelé à «faire preuve de vigilance et à faire prévaloir l'intérêt suprême du pays afin de déjouer des manoeuvres suspectes menées par des organisations non-gouvernementales en complicité avec des parties étrangères en vue de saper la stabilité du pays et semer la fitna entre les enfants du peuple». Par ailleurs, le FLN a réitéré «son soutien absolu à l'ouverture de tous les dossiers de corruption et de détournement des deniers publics et le lancement des poursuites judiciaires à l'encontre des personnes impliquées».
La même formation politique a dit enfin parier sur la «conscience du peuple algérien pour concrétiser une transition pacifique et démocratique répondant aux revendications légitimes du peuple et jeter les fondements de l'Etat de droits». le deuxième appareil du régime le RND a de son côté salué, dans un communiqué, la convocation par le chef de l'Etat du corps électoral pour l'élection présidentielle prévue le 4 juillet prochain. Cette formation a exhorté, dans ce cadre, l'ensemble des acteurs politiques à «contribuer avec davantage de responsabilités en vue de garantir la réussite de ce rendez-vous et sortir le pays de la crise actuelle à travers un choix démocratique souverain». Le parti a salué, en outre, la déclaration du général de corps d'armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah. Dans le même contexte, le RND s'est félicité du «civisme dont a fait montre le peuple algérien dans la revendication de l'application des articles 7, 8 et 102 de la Constitution, une revendication que partage toute la famille du RND avec l'ensemble des citoyens soucieux de l'avenir du pays». Les partis Tajamoue Amal El Jazaïr (TAJ) et El Fadjr El Djadid (PFJ) ont plaidé mercredi pour une période de transition sereine et un scrutin présidentiel régulier et transparent en réponse aux aspirations du peuple algérien.
Par ailleurs, le général à la retraite Ali Ghediri a annoncé jeudi, sur une chaîne de télévision privée, sa candidature à la présidentielle en Algérie, qui doit se tenir le 4 juillet pour trouver un successeur à Abdelaziz Bouteflika. «Il est évident que je serai candidat, d'autant plus que mon dossier est déjà au Conseil constitutionnel», a-t-il déclaré sur Dzaïr News. L'organisation d'une nouvelle présidentielle a été rejetée par des protestataires, qui dénoncent une élection organisée par des responsables mis en place par M. Bouteflika.

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