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L’échéance du 8 septembre prochain tend à dominer les activités partisanes

Les partis à l’heure de la présidentielle

Les débats autour de cette échéance vont s’accélérer après les fêtes de l’Aïd et selon toute vraisemblance, d’autres acteurs politiques se lanceront dans la course à la magistrature suprême.

Après le parti d'Abdelkader Bengrina, qui a installé la commission de préparation de l'élection présidentielle, c'est au tour du FLN de se mettre à l'heure du scrutin présidentiel du 7 septembre prochain. L'ancien parti unique s'y est mis à travers l'installation d'une commission de réflexion sur le rendez-vous électoral. Il est ainsi loisible de constater que les partis politiques sont à l'heure du scrutin présidentiel dont le corps électoral sera convoqué le 8 juin prochain.
S'il est encore prématuré de spéculer sur la forme que prendra la présence de ces formations politiques lors de l'élection présidentielle, il est d'ores et déjà établi que leur vie organique est rythmée par ce rendez-vous. Il ne se passe plus une activité partisane sans que ne soit évoquée la présidentielle de septembre prochain.
Il faut souligner que certaines formations politiques évoquent plus cette échéance à l'image du MSP et du mouvement El Bina. Ces partis émargeant à la mouvance islamiste ne comptent manifestement pas perdre du temps. Ils sont dans le vif du scrutin présidentiel à travers la succession d'activités qu'ils organisent. Aussi bien au niveau des instances nationales qu'au sein des structures locales mobilisées pour être au rendez-vous. Vraisemblablement, plus que le parti de Bengrina, le MSP est en train de huiler sa machine en tenant rencontre après rencontre avec comme point de fixation: la présidentielle de septembre prochain. En tout cas, son premier responsable
a affirmé récemment que le parti sera présent lors de la prochaine élection présidentielle avec «force et détermination». Et si le chef du MSP donne un autre rendez-vous organique, celui de la session du Conseil consultatif qui tranchera la forme de participation du parti à ce scrutin, il ne fait pas de doute que l'échéance électorale s'est bel et bien installée dans la vie du parti islamiste. Son président, Abdelali Hassani Cherif n'a pas hésité à tracer ce qu'il compte faire à l'occasion de cet évènement. Il a affirmé que le MSP «peut offrir une alternative politique ou parvenir à un partenariat politique fiable». Pour le même responsable politique, l'échéance présidentielle est aussi une occasion de mettre en avant des programmes politiques et économiques.
Chez le mouvement El Bina, une participation au vote de septembre prochain est une belle opportunité pour les structures du parti de plonger dans l'ambiance d'une telle compétition déjà vécue avec la candidature de Bengrina à la magistrature suprême en 2019. Au sortir de l'audience que lui a accordée récemment le chef de l'État, Bengrina a indiqué que cette rencontre avait permis d'aborder «toutes les prochaines échéances et ce qu'elles impliquent comme appui à la stabilité des institutions de l'État, outre l'importance de prendre le temps pour la mise en oeuvre des programmes».
Il a souligné avoir discuté également avec le président Tebboune «de la révision du Code électoral», ainsi que du «soutien du pouvoir d'achat et d'autres questions relatives aux mesures d'apaisement...». À noter que la première intention de candidature à la présidentielle a été déclarée par Zoubida Assoul, présidente de l'Union pour le congrès et la citoyenneté (UCP) en date du 1er mars.
La décision a été prise à l'issue des travaux de la première session ordinaire du Conseil national de l'UCP. Selon un communiqué de l'UCP, «le Conseil national du parti a décidé de la participation à l' élection présidentielle de 2024, comme le stipule l'article 15 des statuts et au vu des derniers développements de la situation que vit le pays».
Dans un point de presse organisé en marge des travaux du même Conseil national, Zoubida Assoul a affirmé que «l'UCP, malgré son jeune âge, a marqué la scène politique de sa présence de par ses interventions, sa contribution, ainsi que par le fait qu' il a toujours présenté des alternatives». En tout état de cause, les débats autour de cette échéance vont s'accélérer et d'autres acteurs politiques peuvent se lancer dans la course présidentielle.

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