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Approvisionnement en viandes rouges et blanches

Les opérateurs s’expliquent

Agrolog, l’Alviar et l’Onab parlent des mesures prises à l’occasion du Ramadhan.

L'approvisionnement des marchés durant ce Ramadhan demeure le sujet majeur de l'actualité nationale. Au cours du forum sur l'investissement agricole qui s'est tenu, hier, au CIC Abdellatif Rahal, nous avons pu interroger certains acteurs et opérateurs, dont le rôle est prépondérant dans l'approvisionnement et la régulation du marché des viandes. Tout d'abord, c'est le p-dg du Groupe Agrolog, Djahid Abdelwahab Zefizef, qui a accepté de répondre à certaines questions d'actualité brûlante. Au sujet des flambées récurrentes des prix des viandes blanches, Zefizef nous confiera: «Les viandes blanches sont soumises à des phases de production précises... Il faut attendre la fin de ce processus, pour enfin voir le produit sur le marché.
La filière avicole est extravertie. Plus de 80% des aviculteurs ne sont pas des industriels... Ce sont de petits aviculteurs, qui sont soumis aux aléas des conjonctures défavorables. Tout cela se traduit négativement sur les approvisionnements des marchés.» Suite à la batterie de mesures prises par les pouvoirs publics pour approvisionner le marché, «les prix ont sensiblement baissé, pour varier entre 290 et
320 DA... alors qu'ils étaient de l'ordre de 450 DA, il y a quelques jours seulement». Pour le P-DG de Agrolog, «ces disfonctionnements sont dus aux mises en place...». «Le marché est régulièrement approvisionné par une quantité de 55 000 tonnes de viandes blanches, et à hauteur de 60 000 tonnes, selon nos évaluations effectuées à ce sujet.» Pour sa part, le dg de l'Algérienne des viandes Alviar, Adlène Bedouhène, «il y a une abondance qualitative et quantitative de cheptels bovin et ovin dans le pays. Alviar participe à l'approvisionnement du marché, à l'instar de tous les autres opérateurs». Avec une capacité de stockage évaluée à plus de 16 000 tonnes, soit 6 000 têtes ovines/jour et 300 têtes bovines/jour qui sont effectuées dans les complexes d'abattage de l'office, Alviar, à travers son réseau national, a misé sur la «la mise en valeur des complexes d'abattage, à travers une stratégie d'engraissement et d'élevage, tracée depuis peu». Pour Bedouhène, «nous avons entre 28 à  millions de têtes d'ovins à travers le territoire national... ce qui représente une richesse importante, quant à l'autosuffisance, sans compter le fait que nous devons sauvegarder, valoriser et protéger nos races». En termes de traçabilité et de qualité des viandes, Alviar reste la référence en Algérie. Selon notre interlocuteur, afin de réduire les coûts des opérations d'abattage et des prix de revient de la viande, notamment avec les opérations de drainage du cheptel depuis le Sahara, Alviar propose des abattoirs mobiles ou ambulants totalement pratiques et mieux adaptés aux différentes situations, notamment avec les services phytosanitaires. Quant au directeur général de l'Onab, pour lui «ce sont des aliments du bétail, notamment l'orge, qui est destiné exclusivement aux ruminants.
Les instructions du président de la République ont été mises en application, notamment pour ce qui est de l'exonération de la TVA, ce qui a influé directement sur les prix de la matière première et, par conséquent, sur le reste de la chaîne».
Cette mesure a été généralisée à l'ensemble des 23 unités de l'Office des aliments du bétail, ce qui a eu pour effet de réduire les coûts, pour les producteurs. 

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