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Les opérateurs économiques enthousiastes

Les entreprises qui s’y installeront doivent bénéficier de réductions douanières…

L’Algérie et la Mauritanie ambitionnent d’intensifier leurs échanges commerciaux. Les deux pays ne lésinent pas sur les moyens pour atteindre cet objectif. La zone franche de Tindouf dont la première pierre a été posée jeudi par le président de la République Abdelmadjid Tebboune et le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani constituera un des leviers de cette coopération qui s’annonce prometteuse. C’est quoi une zone franche ? Selon sa définition classique, une zone franche est un territoire bénéficiant d’une politique dérogatoire en matière d’économie et plus particulièrement de fiscalité. Concrètement, les entreprises qui s’installent dans une zone franche peuvent bénéficier de réductions douanières, d’avantages fiscaux ou encore de simplifications administratives. Les zones franches sont l’« expression par excellence de la libéralisation accélérée des échanges depuis le milieu des années 1980, de l’ouverture de la quasi-totalité des pays de la planète à l’économie de marché, ou encore de l’envolée sans précédent du commerce international et des investissements directs étrangers (IDE) », écrit François Bost, professeur de géographie économique et industrielle à l’université de Reims Champagne-Ardennes. Une référence en la matière qui a développé depuis 2005, dans le cadre de ses travaux sur la mondialisation de l’économie, une recherche originale sur les zones franches dans le monde, auxquelles il a consacré l’Atlas mondial des zones franches (Paris, La documentation Française / CNRS, 2010, 316 p.). Comment ont réagi les opérateurs économiques nationaux à ce projet? « La pose de la première pierre du projet de la zone franche de libre-échange commercial entre les deux pays constitue un acquis stratégique national et international ouvrant de larges perspectives des échanges commerciaux entre les exportateurs et promoteurs algériens et ceux de l’Afrique de l’Ouest », a déclaré le président de la Chambre du commerce et de l’industrie « CCI-Tafagoumt » de la wilaya de Tindouf, Nouh Abiri se disant «fier de voir inaugurer les deux postes frontaliers algéro-mauritaniens » concrétisés selon des normes internationales répondant aux exigences des promoteurs économiques, exportateurs et transporteurs. Cette démarche à même de jeter les bases d’une nouvelle dynamique de libre-échange commercial à la faveur de la zone de libre-échange, a été également saluée par le promoteur Bigha Yahyaoui de la wilaya de Tindouf. C’est un espace idoine qui répond aux attentes des promoteurs industriels pour écouler leurs produits, a-t-il souligné. « Cette zone constitue un levier économique à même de raffermir des relations communes entre les commerçants algériens et leurs homologues mauritaniens et ceux de l’Afrique de l’Ouest, et ouvrir des opportunités de concurrence commerciale», a-t-il ajouté. Les acteurs de la société civile ont aussi fait état du même enthousiasme, saluant dans l’ensemble des projets lancés par le chef de l’État dans la région. « Les mégaprojets lancés par le président de la République lors de cette seconde visite devraient conforter les perspectives d’intégration socioculturelle des deux peuples frères (algérien et mauritanien ndlr), liés par de profonds et historiques liens fraternels, de positions et luttes communes contre le colonialisme et la défense des questions justes et de libération de par le monde », a noté Aïcha Ramdani, représentante de l’Observatoire national de la société civile à Tindouf.

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