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Une semaine depuis l'annonce surprise de la présidentielle anticipée

Les milieux politiques s'animent

Les structures partisanes tendent à secouer leur apathie en perspective de l'élection présidentielle avancée au 7 septembre prochain.

Une semaine depuis l’annonce de la tenue de l’élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain, l’effet surprise semble avoir été consommé. Preuve en est que les acteurs politiques se sont mis ces derniers jours à aborder l’évènement. Même si les partis politiques n’ont pas encore fait état de leur position tranchée, la question de ce scrutin présidentiel s’est installée dans les débats internes. Et les rendez-vous organiques se sont multipliés au sein de plusieurs formations politiques. Les choses vont allées crescendo.
Particulièrement pour les partis politiques qui ont l’habitude de s’impliquer, quelle que soit la manière, dans de précédentes élections présidentielles. C’est le cas notamment du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et du Parti des travailleurs ( PT) dont les premiers responsables ont eu à briguer la magistrature suprême. C’est aussi le cas du Mouvement El Bina dont le président Abdelkader Bengrina a fait l’expérience de la course à la Présidence en 2019. S’il est prématuré d’ébaucher sur les forces qui animeront cet évènement, force est de constater que les états-majors des partis politiques vivent désormais au rythme de la présidentielle avancée. Certaines formations politiques s’y préparent activement. Le MSP, à titre d’exemple, ne fait plus mystère quant à sa présence au prochain rendez-vous électoral. Son président Abdelali Hassani Cherif a affirmé, avant-hier, à Blida que le parti sera présent lors de la prochaine élection présidentielle avec « force et détermination ». Il a précisé qu’il appartient au Conseil consultatif du parti, qui se réunira après les fêtes de l’Aïd, de fixer les modalités de cette participation. Le MSP « peut offrir une alternative politique, ou parvenir à un partenariat politique et être un partenaire politique fiable », a affirmé Hassani, lequel promet un « comportement positif » du parti islamiste à l’occasion de ce vote.
De son côté, le bureau politique du PT s’est exprimé sur l’évènement. Il a affirmé que la formation politique de Louisa Hanoune ne peut ignorer une aussi importante échéance électorale parce qu’elle concerne le sort du pays.
Mais parce qu’il y a « un contexte mondial lourd de dangers pour l’humanité, les nations et les peuples, dont les retombées destructrices se sont confirmées dans la région du Sahel», a expliqué le PT dans un communiqué.
«Dans ce contexte, il est apparu clairement que notre pays est directement visé dans sa stabilité et son intégration du fait des projets sionistes qui prévoient de disloquer toute la région », a indiqué le PT. Pour ce qui est de sa participation ou non à ce scrutin, ce sont les instances de direction du parti qui décideront, selon la même source.
Les instances du PT tiendront compte dans l’examen de la question de la participation, du contexte mondial et régional et les intérêts du peuple algérien, qui « ne peuvent être dissociés de l’intégrité de la nation».
Pour sa part, la formation de Jil Jadid n’a pas été évasive sur la question. Son président, Soufiane Djilali, a considéré qu’un parti politique sérieux ne peut faire l’impasse sur la présidentielle. Particulièrement quand le parti politique est porteur d’un projet de société.
Sur le contexte, il a relevé que la situation politique et géopolitique est suffisamment complexe et menaçante pour tomber dans des récriminations sans effets.
À propos de la participation de cette jeune formation politique au scrutin présidentiel, son premier responsable a estimé qu’il est encore trop tôt pour trancher la question promettant que la position de Jil Jadid sera connue avant la convocation du corps électoral le 8 juin prochain. D’ici cette étape, l’action politique va s’animer davantage pour donner lieu à d’autres intentions de candidatures à la présidentielle. Cette compétition, qui a déjà enregistré la candidature de Zoubida Assoul, promet ainsi de faire sortir les milieux et structures politiques de leur léthargie. L’évènement offre ainsi à la politique de reprendre ses droits. Et de redonner vie à des structures politiques sclérosées.

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