L'Expression

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TIZI OUZOU

Les manifestants rejettent l'article 102

La sixième manifestation populaire du vendredi a été marquée, hier, par la même affluence impressionnante, le même esprit pacifique et le même engouement, exprimés en choeur par les citoyens.

En famille ou en groupe d'amis, les manifestants ont afflué vers la ville de Tizi Ouzou dès le début de l'après-midi de ce sixième vendredi de révolte consécutif. La participation de dizaines de milliers de femmes et d'hommes à la marche, d'hier, à Tizi Ouzou signifie tout simplement que la dernière proposition de sortie de cette crise politique, à savoir l'application de l'article 102 de la Constitution n'est pas du goût de la population.
Cette dernière, à l'instar de celles des autres wilayas du pays, insiste pour qu'il y ait de profonds changements et afin que la mesure ne se limite pas au départ du président Bouteflika le jour de l'expiration de son quatrième mandat le 28 avril prochain. Le slogan brandi, hier, et scandé également par les milliers de voix et qui pourrait résumer en trois mots toutes les revendications du peuple est celui inhérent au «départ du système». Les marcheurs ont, en effet, exigé plus que l'application de l'article 102 mais des mesures qui comprendraient l'avènement de nouvelles figures crédibles dans la sphère dirigeante à la place de celles qui ont eu à mener le bateau Algérie jusque-là.
La marche, comme d'habitude, «a pris son envol» à partir du portail du campus universitaire de Hasnaoua de l'université Mouloud-Mammeri, un lieu à forte charge symbolique de toutes les luttes démocratiques et pacifiques que la région ne cesse de mener, notamment depuis le printemps berbère de 1980 avec l'interdiction d'une conférence que devait animer Mouloud Mammeri.

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