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Ils sont cinq ministres à avoir «survécu» à tous les remaniements de l'ère Tebboune

Les grands rescapés

À ces cinq piliers, il faut ajouter six autres ministres qui sont arrivés dans l'Exécutif durant les six «liftings» menés par le chef de l'État depuis sa prise de fonction en décembre 2019.

oCinq. C'est le chiffre du jour, celui des ministres qui ont «survécu» à tous les remaniements ministériels depuis l'élection de Abdelmadjid Tebboune à la tête du pays. Le plus ancien d'entre eux est celui de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab. L'ancien P-DG de Sonelgaz est promu ministre, pour la première fois, le 1er avril 2019. Il occupe le portefeuille de l'Énergie dans le gouvernement «transitoire» de Bedoui, chargé d'expédier les affaires courantes après la démission de l'ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Un poste qu'il occupe avec brio, ce qui pousse le président Tebboune a le reconduire dans son premier gouvernement, en l'occurrence Djerad 1. Il se voit retirer le secteur de l'énergie lors du premier «lifting» ministériel en se voyant octroyer le ministère des Mines alors que l'Energie est confiée à Abdelmadjid Attar. Néanmoins, l'expertise de Attar ne semble pas avoir donné les résultats escomptés, puisque quelques mois après, Arakb récupère l'Énergie en plus des Mines. Un poste qu'il occupe jusqu'à aujourd'hui. Il vient d'échapper au dernier remaniement décidé, jeudi dernier, par le chef de l'État. Ce qui fait de lui, à 57 ans, le plus ancien ministre en poste actuellement avec 3 ans, trois mois et 13 jours.

Deux femmes aux commandes
Un des piliers du gouvernement avec quatre autres «grands rescapés». Car, en plus de Arkab, quatre autres ministres sont toujours en poste après les six «liftings» effectués par Tebboune depuis sa prise de fonction (trois gouvernements Djerad et trois Benabderrahmane). Honneur aux dames, on commence par Kaoutar Krikou. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a débarqué le 4 janvier 2020 avec Abdelaziz Djerad. Un poste qu'elle ne quittera pas jusqu'à aujourd'hui. Elle se voit même confier, le poste stratégique de ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale du 29 juillet au 30 septembre 2020. Une autre Dame a les reins aussi solides que Kirikou. Il s'agit de Basma Azouar. La ministre des Relations avec le Parlement n'a elle aussi jamais quitté son poste sous l'ère Tebboune. La première ministre algérienne a porté le voile et a même été reconduite lors du gouvernement Djerad III alors que le Parlement avait été dissous. La membre du Front El Moustakbal poursuit donc sa mission gouvernementale, au même titre que Youcef Belmehdi. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs est également un homme sur lequel le président de la République compte. Il est l'un des cinq grands rescapés des gouvernements qui se sont succédé lors des trois dernières années. Le dernier d'entre eux, est le plus jeune ministre du gouvernement, à savoir Yacine El Mahdi Oualid. Arrivé à l'âge de 26 ans comme ministre délégué Il est nommé ministre délégué chargé des Start-up, il a su tirer son épingle du jeu. Lors du second gouvernement Djerad, son poste est enrichi par l'Économie de la connaissance avant d'être promu ministre à part entière dans le gouvernement Benabderrahmane Il se voit confier un «super ministère» englobant l'Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises. À ces cinq piliers, il faut ajouter le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Gouverneur de la Banque d'Algérie, il arrive au ministère des Finances lors du gouvernement Djerad II. Il gravit les échelons pour prendre la tête du gouvernement le 30 juin 2020. Ce technocrate est reconduit à trois reprises ce qui démontre la confiance du président Tebboune. Après Benabderrahmane, trois autres ministres semblent jouir d'une totale confiance du chef de l'État.
Des commis de l'État qui ont fait leurs preuves sur le terrain, ce qui leur a valu le surnom des «hommes du Président». Il s'agit bien évidemment du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi. Arrivé le 21 février 2021, il a mené à bien les grands chantiers du Président, en l'occurrence la finalisation des logements et des stades. Malgré la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences directes sur le secteur de l'habitat, il a su rattraper le retard accumulé ces dernières années. Ce qui faut qu'il soit logiquement reconduit à la tête de ce secteur cher à Tebboune.

Les hommes de confiance...
L'autre ministre que le Président a publiquement félicité pour son travail est Youcef Chorfa. ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, il a eu en charge les épineux dossiers de l'allocation chômage et celui des augmentations salariales. Un an et demi après, mission accomplie. Il décide alors, lors de ce dernier remaniement, de le mettre dans un autre secteur en souffrance, en l'occurrence celui des Transports. Il aura pour mission de le remettre sur les rails. Enfin, le dernier ministre de cette liste des «piliers» est le dernier d'entre eux, qui est arrivé au gouvernement. Il s'agit de Brahim Merad. Néanmoins, celui qui occupe le poste important de ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, est dans les rangs du pouvoir depuis l'élection du Président Tebboune.

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