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ORAN CENTRE-VILLE

Les gangs font la loi

Les habitants du centre-ville se plaignent du climat d´insécurité qui y règne. «Les gens ont pensé à la sécurisation du front de mer mais ils ont laissé les autres quartiers de la ville à la merci des bandes de malfaiteurs», affirme un citoyen qui a été victime d´une agression perpétrée par une bande de huit voyous, devant l´entrée principale de l´hôtel Maghreb (le Café riche) aux environs de 23 heures.
Un dispositif de sécurité a été installé à l´occasion de la saison estivale après le climat d´insécurité qui s´est emparé de la ville. Les responsables ont préféré concentrer leurs efforts sur les points susceptibles d´attirer la grande foule, négligeant par là même certains secteurs de la ville supposés être sûrs.
Les cas d´agressions se multiplient depuis la mise en application de ce schéma. Au début du mois, un jeune adolescent a été sauvagement assassiné par une bande de malfaiteurs en face de l´entrée du commissariat central. L´audace de ces malfaiteurs avait atteint ce jour-là le seuil de l´innombrable puisque après avoir maîtrisé leur victime grâce «aux crocs d´un berger allemand», ils se sont acharnés sur elle à coups de couteau, de fusil harpon et même de tessons de bouteille.
Plusieurs Oranais, tout en désignant les conditions sociales difficiles d´une jeunesse désoeuvrée, pointent un doigt accusateur vers l´arsenal juridique qui n´est pas dissuasif selon certains. «Plusieurs voyous n´hésitent pas à déclarer que leur séjour en prison ne constitue nullement une épreuve. Nourris et logés, ils considèrent leur période d´incarcération comme une sinécure qui leur permet de parfaire leur technique criminelle au contact d´autres truands plus aguerris. De plus, le fait de les faire bénéficier des grâces présidentielles les rend plus dangereux», dira un habitant du centre-ville. Pour le moment, les Oranais ont enfoui au fond de leurs garde-robes leurs bijoux de valeur, les hommes évitent certains secteurs de la côte et le soir, à la tombée de la nuit, dans la ville, des bandes de malfaiteurs prennent possession des lieux pour dicter leur loi, celle de la violence pour s´attaquer aux estivants étrangers ou encore à ceux qui s´attardent croyant que leur retour à la maison peut se faire sans encombre.

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