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Leur mouvement de grève durera trois jours

Les fonctionnaires des impôts reviennent à la charge

Le syndicat autonome des fonctionnaires des impôts (Safi), l’organisation syndicale initiatrice de ce mouvement revendique un taux de suivi de 80% à l’échelle du pays.

Les recettes fiscales sont paralysées en raison d'une grève des fonctionnaires des impôts, selon le Syndicat autonome des fonctionnaires des impôts (Safi). Cette paralysie semble être partie pour durer, au moins jusqu'à demain, puisque les protestataires, qui ont entamé, hier, une grève de 3 jours, affirment qu'ils iront jusqu'au bout de leur action, afin de faire valoir leurs droits. La plateforme de revendications du syndicat énumère plusieurs points. Le secrétaire général du Safi cite «l'application de la loi organique et du système compensatoire en souffrance, pour faire sortir carrément le secteur des impôts de la Fonction publique, afin de permettre un développement harmonieux à ses fonctionnaires». Les protestataires réclament également «la numérisation totale du secteur, le versement de la prime relative au FRC, (fonds de revenu complémentaire), révision du Code fiscal actuel, plus de moyens financiers et humains, en rehaussant le volet formation à travers la reconsidération de l'Ecole nationale des impôts (ENI), l'ouverture de nouveaux centres de proximité, en restaurant les anciens et en finalisant les projets en chantier, l'application des recommandations du Conseil des ministres, tenu en novembre 2019, qui a planché sur le secteur des impôts». Cette situation de blocage ne peut laisser le ministre des Finances, Aymen Abderrahmane, insensible. Ce dernier est face à une situation délicate. Il devrait gérer le cumul de problèmes hérités de ses prédécesseurs. Le ministre est appelé à entamer un dialogue avec les protestataires et à réexaminer leur plateforme de revendications. Dans le cas contraire, le Safi envisage déjà de hausser le ton. Le mot d'ordre de grève a eu un large suivi, à travers les différentes wilayas du pays, selon le secrétaire général du Safi, Hamid Bouallag. À en croire ses dires, les fonctionnaires des impôts ont suivi massivement cette grève. D'ailleurs, il avance un taux de suivi «de 80%». Selon les déclarations du responsable syndical, le secteur vit désormais un malaise sans précédent. Il a affirmé, hier, que «le premier jour de grève a plongé les structures dans une tension qui ne baissera pas». La décision de recourir à la grève a été prise, après avoir constaté le non-respect par la tutelle de ses engagements portant sur la satisfaction de la plateforme des revendications, souligne le SG du Safi. Celui-ci n'a pas manqué de rappeler que «la tutelle avait promis, en date du 17 décembre dernier, une réponse positive à ces revendications».

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