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Concessionnaires, sous-traitants et véhicules électriques

Les facettes du marché auto

300 à 350 sous-traitants activent au niveau national dans le secteur de la pièce automobile. Ils vont permettre aux concessionnaires de passer très vite de l’importation à la fabrication…

Après Fiat,cinq nouvelles marques pourraient officialiser, prochainement, leur entrée en Algérie! C'est ce qu'a révélé, jeudi dernier, un haut responsable du ministère de l'Industrie. Mohamed Djebili, directeur des industries sidérurgiques, mécaniques, aéronautiques et navales indiquant que «cinq concessionnaires ont déposé des demandes préalables pour l'obtention des autorisations». Ce qui fait que si leurs dossiers sont acceptés par la commission ad-hoc, ces concessionnaires vont signer le nouveau cahier des charges ainsi qu'une convention avec l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (Aapi). Elles rejoindront ainsi le constructeur italien qui a été, la semaine dernière, officiellement le premier à avoir obtenu son agrément pour la construction et l'importation de véhicules. Néanmoins, en plus de ces six concessionnaires, plusieurs dizaines pourraient suivre dans les prochains jours. «122 autres opérateurs se sont inscrits dans la nouvelle plateforme numérique mise en place par le ministère pour la réception des demandes d'agrément», a fait savoir le même responsable. «Les postulants peuvent suivre en ligne et instantanément leurs dossiers», a-t-il ajouté. Ainsi, on peut déjà déduire qu'une dizaine de concessionnaires vont commencer à importer des voitures dès l'an prochain. Cela en attendant qu'ils lancent leurs projets de montage automobile. «Ce seront des projets réels et des importations déguisées», a prévenu Mohamed Djebili rappelant l'intransigeance du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sur cette question. Il argumente ses dires par l'exemple de Fiat qui ne commencera à produire ses véhicules qu'à la fin de l'année prochaine. Cela alors qu'auparavant on avait vu des «usines» mises en place plus rapidement que des ateliers de mécanique. «Fin 2023, Fiat va produire ses premiers véhicules à partir des collections assemblées, avant d'intégrer les composants fabriqués localement fin 2024», a-t-il souligné. «Il est tenu de produire des véhicules avec des carrosseries et châssis fabriqués et peints localement, selon les échéances fixées dans le cahier des charges, ajoute le même responsable», a-t-il rétorqué. «Dans deux ans, nous ne parlerons plus de montage de véhicules. Le nouveau cahier des charges fixe une cadence d'intégration allant de 10% à partir du 24? mois d'exercice jusqu'à 30% au terme de la cinquième année», a-t-il poursuivi. Le même responsable se montre très rassurant sur l'atteinte de ces objectifs. Cela du fait de l'existence déjà de «300 à 350 sous-traitants activant au niveau national dans le secteur de la pièce automobile». Ils approvisionnaient, très rapidement, les constructeurs étrangers qui devaient s'installer en Algérie. D'ailleurs, ces sous-traitants sont d'ores et déjà homologués, activant dans la câblerie, la pneumatique, composants plastiques et sièges automobiles notamment.«Ils bénéficient d'un accompagnement du ministère du secteur dans leurs discussions avec les constructeurs internationaux devant s'installer en Algérie dans le but d'obtenir les homologations nécessaires», a -t-il encore insisté. «Un arsenal juridique a été mis en place pour accompagner les sous-traitants jusqu'à leur homologation par les constructeurs installés en Algérie», a-t-il précisé. «La loi inclut aussi l'obligation pour le constructeur de s'approvisionner au niveau des sous-traitants homologués pour l'activité de ses autres sites de production à l'étranger», atteste t-il. Un tissu de sous-traitants qui reste plus ou moins faible, mais qui est déjà un bon début pour se lancer dans l'aventure des voitures «made in bladi».
Néanmoins, pour atteindre ce niveau, il faudrait que la production soit rentable. «Pour cela, il faut produire 60.000 à 70.000 unités/an et intégrer une bonne partie des pièces produites localement», a-t-il attesté. La stratégie de l'industrie automobile semble donc être bien ficelée afin de pouvoir à moyen terme aller vers l'exportation.
Cela à travers, notamment l'interdiction des véhicules diesel remplacés par ceux de demain, à savoir l'électrique. En 2023, une voiture neuve ne sera donc plus un rêve. Cerise sur le gâteau, elle aura un fort accent de chez nous...

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