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Ils renouent avec leurs marches hebdomadaires

Les étudiants ont marqué le point à Alger

Bien que réduite, leur marche n'était pas moins animée.

La manifestation pacifique de la jeunesse du savoir et de la connaissance, organisée hier, à Alger, n'a pas drainé un nombre important de participants. L'affluence constatée au coeur d'Alger était, en effet, moins importante, comparativement à celle observée durant les précédents mardis estudiantins, suspendus depuis 11 mois, à cause de la crise sanitaire. Leurs enseignants à l'université, qui avaient l'habitude de les appuyer n'étaient pas au rendez-vous. Pareil pour les badauds qui se joignaient à la marche des étudiants.
Meme-si la marche n'a finalement pas été à la hauteur des objectifs de ses initiateurs, la petite foule composée d'un peu plus d'une centaine d'étudiants et d'étudiantes, était déterminée à marquer le coup.
L'action de protestation pacifique organisée hier, à Alger, par les étudiants se veut réaffirmer leur «attachement aux revendications du Hirak», comme affirmé par les marcheurs approchés sur place. Bien que réduite, leur marche n'en était pas moins animée. Les slogans habituels du Hirak ont été, en effet, scandés par les étudiants qui ont battu le pavé, hier, dans la capitale. Plusieurs étudiants sont sortis drapés dans l'emblème national. Les marcheurs ont réussit à déjouer plusieurs cordons de police déployés en grand nombre depuis les premières heures de la matinée d'hier, notamment au niveau du tunnel des Facultés de la place Maurice Audin, et à la Grande poste. Un vrai parcours du combattant pour l'infatigable petite foule des étudiants. À chaque fois, en face du dispositif sécuritaire, les étudiants, armés de courage clamaient «Echare3 milk echa3b» (la rue appartient au peuple)», un slogan qui se veut être une promesse pour prouver qu'ils iront jusqu'au bout de leur action pacifique. Les étudiants ont suivi, hier, un nouvel itinéraire, du côté du square Port-Said jusqu'à Tafourah, en passant par la place Emir Abdelkader et le jardin de la Grande poste.
Tout a commencé à 10h, devant la Fac centrale, lieu de rencontre des étudiants, annoncé auparavant sur les réseaux sociaux. Les petits groupes d'étudiants présents sur place étaient invités à quitter les lieux. Ils ont, dès lors, envisagé de se diriger vers la place des Martyrs, en passant par la place Émir-Abdelkader pour tenter, un peu plus tard, de passer à l'acte.
Aux alentours du square Port-Saïd, un barrage de police a été installé pour les empêcher de progresser. Les étudiants ont décidé de se constituer en blocs compacts. Ils sont restés sur place durant presque une heure, avant d'avoir l'aval des policiers d'emprunter la rue Abane-Ramdane. Les forces de l'ordre ont tenté d'encadrer l'itinéraire des marcheurs. Les étudiants ont décidé, maintes fois, de courir pour déjouer la vigilance des agents de police, notamment à la rue Abdelmadjid-Hattab ex-rue de l'Echelle.
Pris de court, les policiers ne s'attendaient pas à ce changement de direction. Les étudiants ont ensuite couru jusqu'à l'entrée de la Clinique centrale des brûlés ‘'Pierre et Claudine Chaulet‘', sise à l'avenue Pasteur, en passant par la place Emir Abdelkader. Les étudiants «marathoniens» sont par la suite descendus jusqu'à la station de transport universitaire, de Tafourah. Sur les lieux, les étudiants ont entonné l'hymne national et annoncé la fin de la manifestation.

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