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L'aïd à béjaïa

Les enfants à l'honneur

Les chérubins du village Tizi Ndjebbar ont vécu une fête de l'Aïd El Fitr spéciale

La soirée de la veille de l'Aïd a été longue, solidaire et joyeuse au village de Tizi Ndjebbar dans la commune de Beni Djellil relevant de la wilaya de Béjaïa. Une soirée de partage et d'entraide.
Au sacrifice rituel voulu par les villageois, l'Association du village a eu l'idée d'inviter un magicien et des clowns pour le plaisir des enfants. Du coup, c'était la joie. Kheffoufi, le magicien- humoriste, accompagné de ses clowns a ravi par sa prestation des centaines de bambins du village Tizi Ndjebbar dans une soirée festive qui ne sera pas oubliée de sitôt.
Des tours de magie à vous couper le souffle. Khelaf Bouchebbah, dit Kheffoufi, le magicien accompagné de Wiwal, Milou et Foufou, trois clowns, qui ont animé les danses et les jeux comiques, ont sorti les villageois et leurs enfants, le temps d'un spectacle, de leur isolement et l'éloignement pour les amener dans un monde de magie.
Tizi Ndjebbar était en fête. Il y avait de la joie, mais aussi du partage. Comme tous les villages de Kabylie. La célébration de l'Aïd El Fitr n'est pas seulement la fin du Ramadhan, mais c'est l'occasion d'un partage qui met tout le monde sur le même pied d'égalité.
Du coup, la tradition ancestrale se perpétue. Le sacrifice collectif s'invite pour le bonheur de tous. Aussi loin que l'on peut remonter dans le temps, l'accueil de l'Aïd El Fitr après un mois de jeûne et de privation se fait à travers un rite incontournable pour tous les Kabyles. Et ça se fête et de manière collective. Tout le monde s'était mis de la partie. Ainsi, dans le souci de ne pas rompre avec les traditions, l'association culturelle Tagmats du village Tizi Ndjebbar s'est attelée à perpétuer ce rite ancestral en procédant, la veille de l'Aïd au sacrifice de trois boeufs.
Les membres de ladite association n'ont pas lésiné sur les efforts en mettant au point un programme aussi riche que varié avec une adhésion massive des villageois ayant mis la main à la pâte pour que l'événement soit une totale réussite. Cette manifestation, tant appréciée et hautement symbolique, n'a pas manqué de redonner le sourire aux femmes et aux hommes venus assister aux festivités.
«Nous sommes plus que satisfaits de ces festivités ayant permis à nos habitants de se réunir et de fêter dans une joie bon enfant l'Aïd», nous dit Tiem Abdelfettah, un des membrs organisateurs.
L'autre moment spécial de la soirée a été la vente aux enchères des quatre têtes de boeufs. Cette manière de faire n'a de valeur que de baisser le prix des parts de viande. Plus les têtes sont cédées à prix coûteux, plus les parts de viande reviennent moins chères.
Une ambiance particulière qui fait que parfois une tête de boeuf atteint le prix de 15000 DA. Les nantis du village mettent la main à la poche non pas pour se montrer sur le plan pécunier, mais pour contribuer d'une autre manière à ce que tous les villages riches ou pauvres puissent bénéficier de parts de viande dont le prix frôle la gratuité. Ce n'est que tard dans la nuit que la fête s'achève.
La solidarité était encore une fois au rendez-vous sur fond d'une joie indescriptible.

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