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Les dividendes économiques du Sommet

Plus que 10 jours pour le grand rendez-vous. Le Sommet des États de la Ligue arabe, prévu les 1er et 2 Novembre prochain, s'annonce grandiose.

De par cette date du 1er Novembre chargée de forte symbolique, la rencontre d'Alger se veut aussi, le sommet des nombreuses opportunités à saisir par tous les pays arabes. Une occasion historique pour recoller les morceaux d'un puzzle arabe divisé et miné par d'innombrables conflits. L'intérêt de ce Sommet est multiple. Au-delà des ses retombées géopolitiques certaines sur toute la région, il y aura également des dividendes économiques. N'étant pas tous nantis, de nombreux pays arabes font face à de graves difficultés économiques et sociales. Dans son rapport sur le développement humain (Radh) 2022, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a sonné le tocsin. Le document a vivement conseillé aux pays arabes d' agir «rapidement», de manière «décisive» et à «une plus grande échelle» pour évaluer et renforcer leurs capacités. «De nombreux pays de la région arabe continuent d'avoir des difficultés à surmonter les effets socio-économiques dévastateurs de la pandémie de Covid-19, qui sont, aujourd'hui, aggravés par une crise alimentaire, énergétique et financière mondiale sans précédent, due à la tragique guerre en Ukraine», a déclaré Achim Steiner, administrateur du Pnud. Strict et alerte, le Pnud a, en outre, appuyé la mise en place des structures institutionnelles efficaces et dignes de confiance qui peuvent soutenir «un nouveau contrat social et permettre aux sociétés de faire face aux chocs et catastrophes futurs». N'est-ce pas que c'est ce but qui est recherché par le Sommet d'Alger? Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a esquissé en juin dernier les concours de cette action arabe commune. Dans son allocution à l'ouverture des travaux de l'Assemblée générale (AG) extraordinaire de la Ligue des Conseils économiques et sociaux arabes et institutions similaires, le Premier ministre a appelé à fédérer les efforts, mobiliser les capacités humaines et matérielles et investir dans les énergies jeunes dont disposent les pays arabes pour en bénéficier afin d' «affirmer la présence arabe en tant qu'un seul bloc solidaire».La promotion de l'action arabe commune demeure le seul moyen de résistance aux défis auxquels est confrontée la région. Le resserrement des rangs des pays arabes à la faveur du Sommet d'Alger permettra à ces États de s'orienter vers une meilleure exploitation de leurs ressources humaines et naturelles. L'initiative d'unification des rangs arabes lancée par le président Abdelmadjid Tebboune est érigée en priorité. Cette démarche, ont-ils soutenu, permettra de renforcer les blocs arabes actuels, notamment la Grande Zone arabe de libre-échange (Gzale) que l'Algérie a rejoint en 2009. C'est grâce à l'action commune que l'on peut éliminer toutes les barrières entravant le transport et la mobilité entre pays arabes. La tenue de ce Sommet dans une conjoncture internationale particulière offre aux États arabes de nombreuses opportunités d'action commune. Comment tirer parti de cette conjoncture pour l'élaboration de plans de développement réfléchis en termes de conditions et de délais, dans le but de consolider la coopération économique et commerciale? 

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