L'Expression

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CONSULTATIONS SUR LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Les critiques du RCD

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ne croit plus à aucune initiative du pouvoir. Et les consultations politiques dans la perspective de la révision de la Constitution ne font pas exception. Des travaux du conseil national du parti, tenu hier au Nadi El Moudjahid d'Alger, ressort le rejet, dans le fond et dans la forme, du projet que mènera Ahmed Ouyahia, ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République.
«Le projet de Constitution adressé aux partis politiques confirme le manque de sérieux de la démarche et l'inconsistance des amendements proposés», a estimé le président du parti, Mohcine Belabbas, dans son intervention.
Rappelant que les consultations ont essuyé un «cinglant rejet de l'opposition», l'orateur souligne qu'aucun problème fondamental n'a été abordé.
«Ce sont les mêmes acteurs responsables du viol de la Constitution en 2008 qui avaient présenté la levée de la limitation des mandats comme une grande avancée démocratique qui expliquent aujourd'hui que le retour à la limitation des mandats présidentiels à deux est une exigence et un fondement essentiel de la démocratie», fait-il encore remarquer.
Le président du RCD n'a pas manqué de déplorer que le passage de la verticalité du pouvoir à la séparation des pouvoirs, la réforme territoriale et l'officialisation de la langue amazighe soient encore une fois ignorés. Concernant l'article proposé sur la liberté de la presse, M.Belabbas a estimé que «parler de la liberté de la presse tout en polluant l'espace médiatique par des organes maffieux et refuser de garantir l'accès à l'information est un leurre». Le président du RCD est revenu, en outre, sur la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (Cltd) dont il fait partie avec le MSP, Jil Jadid, Ennahda, le FJD et Ahmed Benbitour. Cette coordination a mené des consultations avec des personnalités nationales et des formations politiques en vue d'organiser une conférence nationale de transition. Pour Mohcine Belabbas, la conférence est ouverte à tout acteur acquis à la perspective d'une transition démocratique.
«Elle sera l'occasion de définir et d'énoncer les cadres, méthodes et règles qui doivent prévaloir pendant la période de transition», a-t-il précisé, expliquant que la Cltd est la réponse la plus adaptée à la situation actuelle. Selon lui, cette coordination fixe les règles démocratiques qui s'imposent à tous les participants à la transition. «Elle travaille à l'élaboration de conditions de la libre expression politique jamais tolérée dans notre pays. Une fois ces conditions arrachées, chaque organisation souhaitant se présenter devant le peuple est libre de le faire seule ou avec d'autres partenaires», a-t-il dit, précisant que nulle compétition ne peut prétendre régler la crise qui menace la nation si les fraudes électorales ne sont pas éradiquées. Le président du RCD qui explique qu'aucune personnalité et aucun parti politique ne peu à eux seuls sauver l'Algérie, soutient que la conduite et le succès de la transition démocratique sont une condition de sauvegarde de la nation algérienne.
L'orateur a rappelé, en outre, certaines revendications de son parti dont la dissolution de la police politique, la destitution du chef de l'Etat en vertu de l'article 88 de la Constitution, la restitution du sigle FLN à la mémoire collective et la mise en place d'une Constitution pérenne.

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