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7e Sommet des pays exportateurs de gaz à alger/Renouvellement des réserves de gaz

Les challenges osés de Tebboune

Le président a su revigorer les capacités de la Compagnie nationale...

Alors que la demande mondiale sur le gaz est appelée à s’accroître, de manière significative, dans les prochaines années, l’Algérie compte mettre les bouchées doubles, afin de conquérir davantage de parts de marchés. Un chantier qui n’est pas de tout repos, mais qui n’est pas non plus, impossible à atteindre, d’autant que la volonté politique est là pour soutenir ce challenge stratégiquement porteur. Ce sera l’un des défis majeurs auxquels, l’Algérie et nombre de pays producteurs et exportateurs de gaz, devront répondre de manière judicieuse et adaptée. C’est aussi l’un des points culminants du 7e Sommet du forum des pays exportateurs de gaz (Gecf), dont les travaux débuteront, officiellement, le 29 février 2024. En effet, les discussions et les rencontres qui se sont multipliées, ces derniers mois, autour de la nécessaire adoption et promotion du dialogue entre les pays membres du forum, garderont en ligne de mire, l’indispensable accroissement des capacités de production. Condition sine qua non d’une sécurité optimale des approvisionnements, l’accroissement de la production de gaz passe par des plans d’investissements conséquents et adéquats, qui impliquent des quotes-parts de la part des pays consommateurs. Pour sa part, le président Tebboune a formulé, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, un véritable plaidoyer en faveur d’une exploitation optimale de la ressource gazière, et d’une optimisation des capacités de production. Tebboune a remis les pendules à l’heure dans le secteur, en réhabilitant la prospection et la recherche en hydrocarbures, à travers la relance d’une stratégie de consolidation de l’amont pétrolier, dans le but d’accroître la production du gaz naturel.
Les enjeux et les challenges sont tels, que le développement de nouveaux champs gaziers devraient consolider la position stratégique de l’Algérie, en tant que fournisseur énergétique clé du pourtour méditerranéen et africain. En plus de valoriser les efforts fournis par les différents effectifs de la major africaine Sonatrach, Tebboune a su revigorer les capacités de la Compagnie nationale, qui a largement contribué à l’essor progressif de la production et de l’exportation. Aussi, le renforcement des capacités à venir de Sonatrach en matière de production gazière, reste un challenge supplémentaire auquel s’attelle le président de la République. Il convient de souligner que, de l’avis d’experts européens et d’instances mondiales spécialisées, l’Algérie a réalisé des seuils record de production, durant 2021 et 2022, avec des volumes dépassant les 103 milliards de m3, et des exportations de 54 milliards de m3.
Au cours de l’année 2023, l’Algérie a vu progresser ses exportations de gaz de l’ordre de 20%, vers l’Italie, soit un volume global de 25 milliards de m3. Une véritable prouesse, si l’on prend en considération les facteurs temps et production. Grâce à sa logistique mise en place, son expertise dans le domaine de la maîtrise technologique et technique, ses capacités de production en hausse progressive, l’Algérie se positionne comme deuxième fournisseur de gaz naturel par gazoduc de l’Europe en 2023, selon le rapport mensuel du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf).
Un rapport qui confirme cette position géostratégique du pays, et qui met en lumière les volumes progressifs de gaz, soit 19% du gaz naturel exporté via gazoduc vers l’Europe, plaçant l’Algérie au deuxième rang des fournisseurs de l’UE, après la Norvège qui détient 54% des volumes et la Russie, en troisième position avec 17% des parts.

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