Les arguments de Faid

Poursuivant son intervention lors des travaux durant les réunions de printemps 2024 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI),le ministre des Finances, Laâziz Faid, a pris part, vendredi, à Washington (États-Unis) à la réunion du Comité monétaire et financier international (Cmfi).
Une rencontre qui a permis aux participants de prendre connaissance du dernier rapport de cette institutions, portant sur les mécanismes et les processus de supervision et de gestion du système financier et monétaire international, en vue d'avoir une vision commune claire, pour faire face aux éventuel développements de la scène monétaire mondiale. À ce titre, Faid est longuement revenu sur «les mesures prises par le gouvernement algérien et les réformes engagées, notamment pour faciliter et encourager l'investissement national et étranger, améliorer le climat des affaires, optimiser la gestion des finances publiques, promouvoir la bonne gouvernance et la transparence, ainsi que favoriser la diversification économique et des exportations hors hydrocarbures». Il faut dire que la participation de l'Algérie à ces travaux prend une importance particulière dans la mesure où des réformes du système financier et bancaire, à travers la numérisation, commencent à donner des résultats probants susceptibles de constituer des arguments économiques de taille. À ce titre, ces réunions représentent l'opportunité pour l'Algérie de mettre en avant les avancées issues de l'évolution des indicateurs macroéconomiques et leur impact sur la concrétisation des programmes de développement. Un repositionnement susceptible de renforcer l'attractivité et les avantages que présente cette évolution en matière de capacités de réalisation de partenariats et d'IDE.
De même importance, la valorisation du système financier algérien contribuera à soutenir le développement des représentations financières à l'étranger et à accompagner les opérateurs et les investisseurs dans le déploiement de leurs entreprises. C'est dans ce cadre que le ministre des Finances s'est entretenu, à Washington, (États-Unis), avec la présidente de la Nouvelle banque de développement (NBD), Dilma Vana Rousseff, abordant la question de l'adhésion de l'Algérie à cette institution, qui arrive en phase finale selon D.Rousseff, qui précise que «ce processus suit son cours, selon le calendrier arrêté et que les procédures juridiques et institutionnelles pour une telle adhésion sont dans leur ultime phase de finalisation». Il y a lieu de souligner que l'Algérie a traversé d'importantes étapes en matière de déploiement et de représentation de son système financier, et ce grâce aux résultats des réformes, qui permettent, aujourd'hui, d'occuper une place prépondérante sur l'échiquier financier régional et international. D'où l'importance de lever le voile sur cette nouvelle dynamique, notamment lors de manifestations aussi importantes
Par ailleurs, dans le même sillage, Faid a pris part au Conclave ministériel de haut niveau de la Banque mondiale, sur le Projet de capital humain, soulignant que «le Projet du capital humain est une initiative d'envergure mondiale visant à renforcer et à améliorer les investissements parmi les populations afin de promouvoir l'équité sociale et de stimuler une croissance économique globale et inclusive», précisant que «l'édition 2024 du Conclave ministériel sur le Projet de capital humain a réuni environ 50 pays représentés par leurs ministres des Finances, et s'est principalement concentrée sur l'impact potentiel de l'intelligence artificielle (IA) sur le développement du capital humain.