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«Les Algériens pensent en français»

Sans dénigrer la langue arabe, les Algériens pensent que le français est plus rentable économiquement.

La plupart des Algériens auxquels nous avons posé la question, sur l´utilisation du français se sont déclarés, à l´unanimité en faveur du français, pour la simple raison, disent-ils, que «la plupart des Algériens pensent en français» A. H, enseignant à l´université estime que «la généralisation de la langue arabe en Algérie générée des déficits relationnels dus à la cassure entre la génération d´après-guerre dont les élites ont fait des études poussées en français et celle de la génération actuelle dont la majorité est arabisante».
Ce conflit, ajoute A. H., «est à l´origine de la fuite des cerveaux algériens qui sont allés offrir leurs services outre-mer». Cet état de fait, considéré comme une perte est mis sur le compte de la généralisation de la langue arabe en Algérie imposée su- bitement. Par ailleurs, A.H estime que «les cadres supérieurs qui ont choisi de rester en Algérie ont perdu un temps considérable pour se recycler à travers un apprentissage de la langue arabe»
Pour M.F, étudiant, «la langue arabe doit s´inscrire dans le concert des nations et ne peut pas constituer un obstacle économique comme le disent certains politiciens étrangers qui tentent de taire cette langue» Contrairement à ce dernier, un autre étudiant, D.R. évoque le problème de linguistique et de richesse de la langue arabe et son utilisation par les politiciens «pour tromper la société» précisant que «la langue arabe est tellement riche que des personnes en font un outil vocable pour réaliser des desseins occultes» L´instauration de la langue arabe en tant que langue officielle a eu des répercussions quelque peu néfastes sur notre économie à la suite inévitable de la substitution des jours fériés.
«Lorsque le week-end était le samedi-dimanche, notre économie fonctionnait en fonction de la rive Nord et notre économie s´est vu restreindre les échanges par manque de coordination», déclare un économiste qui ajoute que «cet état de fait produit immanquablement des dégâts considérables à notre économie à travers la perte du gain de temps». Questionnés sur le sommet de la francophonie, tous les citoyens semblent ne pas afficher de l´intéressement à cette question.

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